Page 139 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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toindre ailx demi-lunes, aii cnrpn de ploce  e,t n,us tra-
                                          ierses faites aiix bre,iiches rciisines  du fkont d'attaque.
                                          sauf  h rentrer  dn,ns  pelles  que  I'eiirieii~i ii'auroit  rus
                                          ci>iironn8es.  Ce pa~ti est plus  pr~i<Leiit, nioins  do,iige-
                                          rein et moins  fatiguant  polir  la  garnison.  Iics circon-
                                          stances doivent filire juger  dii parti le nieilleur  h suivre.
                                            Outre  le  canon iles  flancs,  on ne  doit  pas  oiillicr
                                          qu'on  pont encore  t,irer parti  de iluelqiics  enihrn,siires
                                          hiaisCe8  des  ri~urtiiies pour  tirer  coutre  les logements
                                          des euneniis aur le chciniil coiivert.

                                          Be fa  eandiiile de* opsi6g:lda apds  ln prise  du  chemin r-mirer<.

                                            La perte du clieniin couvert  est regardGe avec raison
                                          dans toiia  les  sièses comme  le  pr&ludt! de celle  de la
                                          plscc.  A Cs,rillon où il est sans  coutredit la meilleure
                                          ddfeiise di1 fort *,  on  ne poiii1,a plus  doiiter d'une pro-
                                          chaine reddition dès qu'il  sera. perdu.  Il ne s'agira  que
                                          de rnontitr  de 121. valeur  et de  la coiiduite jusques  ni1
                                          bout. En effet, ce  (lui restcra  alors de fortification* B la
                                          yni.iiiso~i est si ftroit et  sera  battu par les  eniieiiiis sur
                                          uii froiit si Qtendu, que  l'ail  p sera  tcrost?  po,rtout  de
                                          bonibaa, pierres et peiiades.
                                            Cependant  il  faudra  obliger  par  soli  opiui.Itret8 les
                                          assiégeants  d'établir  leur3  batcelies  de  briche.  Sitôt
                                          qu'elles  ~eiuiit prêtes A  tirer, on mettm le feu  aux fniir-
                                          neanx, si on en a  fait  sous  le glacis;  ils doivent nioir
                                          leiir conininnicatiou  daiia  le  fh~af:, dont  on  seiÿ. resté


                                             LPS caid~ond, fo~~gasses et mines sontla meilleure défense
                                          des plitces ; mais  il  ne  fout  pus  se  flatter  de  trouver  den
                                          minriira en Canado.
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