Page 108 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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100 - OAlMI88ION  Dm  Lh CONSERVATION
                                   Telle ëbit la sitoaiian, leque l'aahèvement  du chemin de fa
                                mdiea du Saaifique, qui reliait la &@:de Pacifique avee le reste
                                n Canadal fint prodnire unie révolution complète dans le pays.  Le
                              ddfm de la population augmentait rapidement, le cornerce prit un
                                                                                        de
                              nouvel      et les lisières ds bia de ch&  Ies plus m~&le~ la
                              Oolombi+Mtannigngi  ~~f        une I6gBre Taleur  marcbande.  Ce
                              voyant, la I.@+amre  de 1888 $aventura  dans le pmblbe de la vente
                              de3 tems à bois.  Elle hpom une redevanoa de oinguanb cents aur
                              eltltqae mine pieds de bo&  abattu, imposition qui n'a  pas && m&ée
                              depuis,
                                   Conune je liai dit plus haut, le capital était Ms rare, et le pro-
                              priétaires de saisries avaient hin de tont ce  qu'h podaient pour
                              le dé~eloppement de leurs  etatmprk~~ fi ne pouraiant guère  dis-
                              poser de sommea d'argmt pom acpdrir dea terres B bis.  C'eat  pll~
                              quoi,  la même IRgisZature de 1883 aigmisa le sysWe d*&emuge
                              da tmm B bois de la Comme; par ce moyen,  b marchand de bûui
                              obtmait  des tem bioisb  saris  &bed iilrmat.  De  pl-      par
                              ceu  con&oq    muj~~mt dis'canh par acre, rWi~ds aux  eqloi-
                              tanu  de  bonn~ foi dweat, on enmmigeait directement I'établis
                              sanent de nou~eIIa scimips dans la pravinec
                                   Ce syst6me resta en vigam pe&nt  dix-sept am&;  msis long-
                              temps avant son abolition, l'id&  qui le fit naitre,-o'&-à-dire-l'm-
                              coqexnent il donner à I'8tabbent immédiat de scierlas dâm la
                              province, par cronwian B bon cqb de tems f~xd4res de la Cou-
                              mwef avait subi des cbangm~nh & importanta.  En réalitg,  le
                                                               là
                              Gouvernement pronri.ck1 Jetait pa~ la, base de sa politique fomti-
                               ère modenie. EUe co&t    ii &&mer,  i un prix plus 61-&  les mn-
                              o&om  de ceux qui ne les  eql~it&m paa:  c't5sdtit  Yabandon  des
                                                                                       G  --
                                                                                         -
                              terra B trois aux  capitdktes.
                                   Bdainterilint,  permettez-moi de  vous &sumer  la  situ
                              qu'elle existait en 1905, qnalid   le systBme d'affermage;  c'mt  en
                              &te  annb que la  province de  la  Colombie-Britannique inaugura
                              me politique nouvelle et remrqaable  A cette bpoque,  le Goaver-
                              nement  avait aliéa& en*   un don et dani d'acres  des terres B
                              bais de lrr Comme, par -rentes OU canwi~ll~ chemins de fer; un
                                                                        BUF
                              amtra fion  d'aem  avait étB afform8 à des particuliers.  On avait
                              aliQn6 de la sorte près de trente billions de pieds de bois  debout.  Ni
                              l'une  ni l'autre forme d~alr8nation de ws tefies ne profitérsnt aux ha-
                              bit&  de la  province;  h p"semeurs  furent les saals qui  thèrtrnt
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