Page 11 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 19 - 1673-1685
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L'abbréviation:  Employée par  un grand  nombre de  notaires,  et  parfois même d'une
                      façon excessive.
                      EX:  au'e  (autre),  co'e (comme), f'e  (femme), f're ou f.re  (faire), f't  ou f.t  (fait),  ho'e

                      (homme),obllt (obligeant) ou'e (outre), pardl (pardevant), aud.  (audit), dud. (dudit), led.
                      (ledit), susd. (susdit).
                      Evidemment ces  exemples ne sont qu'un très petit échantillon de toute la gamme de
                      mots abrégés qui peuvent être retrouvés dans les actes notariés.

                      Les lettres avant  une valeur numériaue:  On voit que plusieurs notaires donnaient une
                      valeur numérique à certaines lettres. Dans le cas des dates, le millésime se lisait agbic*
                      (1 600)  et  agbiic*(l 700).  La valeur  attribuée à chacune des  lettres  était  la  suivante:

                      g=10, b=5, i=l et  le c représentait la centaine.  Ces valeurs se retrouvaient aussi lors
                      d'inventaires de biens;
                      Ex:  un vieux fusil estimé à six livres ...... bi#


                      Les lettres   ara sites ou superflues:  Ex:  aage, achepteur, avecq, advenir, deffunct, dict,
                      faict, Québecq, revocquer scize, soubzsigné, tesmoin, ung, veufve, etc ...



                      Les sianes ~articuliers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire .par=.

                      Le  chiffre  8 qui  était  employé  dans  certains  mots  amérindiens pour  remplacer  une
                      syllabe qui n'avait pas d'équivalence en français.
                      Ex:  8ta8ais (Outaouais)



                      Pour terminer nous soulignons que le notaire, écrivait souvent entre les lignes, soit pour
                      combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisal dans le texte.  Lorsque ces cas
                      arrivent, nous mettons les lettres au niveau de l'exposant, ce qui place ces ajouts près
                      de  l'interligne, donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte

                      original.  Vous  constaterez également que dans plusieurs de  nos transcriptions  nous
                      utilisons le au* à la place du WB,  ce qui peut parfois entrainer une certaine difficulté de
                      compréhension jusqu'à ce que l'habitude de l'oeil élimine ce petit problbme.
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