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Dédicace  de  ce  travail.


                                                              Ecole  Supérieure,  La  Malbaie,  13 août  1943.
                         Monsieur  LOUIS-PHILIPPE  DUFOUR,
                             Protonotaire de la  Cour  Supérieure,
                                 Greffier de la Cour de Magistrat,
                                    Régistrateur de la 1ère  Division de Charlevoix,
                                        Greffier de la  Couronne,
                                           Greffier de la  Paix.

                         Mon  bien  cher  Ami,

                             Me serait-il permis, à  l'occasion de votre anniversaire de naissance que vous célébrerez
                         demain, de vous présenter comme cadeau de fête,  l'hommage de mon second travail sur les
                         familles de Charlevoix?  Vous y avez droit à plus d'un titre.  Il y aura bientôt cinq ans que
                         vous m'ouvriez pour la première fois  les  portes de la voûte qui renferme  toutes les archives
                         du greffe du Saguenay.  J'y suis entré comme dans un sanctuaire.  J'étais à  mes débuts de
                         généalogiste.  Vous m'avez mis au courant des trésors dont vous aviez la charge; vous m'avez
                         invité  à  consulter  toutes  les  pièces  qui  y  étaient  enfermées  et  je  puis  dire  que
                         j'ai  largement  usé  de  votre  autorisation.  De  longues  heures  durant,  j'ai  pris  des
                         notes,  relevé  des  actes  utiles  à  l'histoire,  reconstitué  des  faits  oubliés,  en  un mot,
                         j'ai  pu  mettre  à  jour  mon  premier  travail  sur  les  généalogies  des  familles  de
                         Charlevoix.
                             Aujourd'hui,  j'ai encore la  consolation  de présenter au public  bienveillant un second
                         travail qui sera, je l'espère, comme un corollaire au premier.  Je vous dois bel\\.tcoup.  Vous
                         n'avez cessé de m'encourager à  poursuivre mes fatigantes recherches.  Souvent même, vous
                         avez consacré des  minqtes précieuses pour m'iider à  résoudre des  problèmes ardus.  C'est
                         de tout cœur que je vous  remerOie  pour les  services  rendus.
                             Veuillez donc agréer, oomme faible  témoignage de ma profondereconnaissanoe, ce tout
                         petit présent que je vous offre avec ies souhaits les plus sincères de longue vie et de prospé-
                         rité au milieu de votre nombreuse famille qui vous aime bien tendrement.

                                                Votre  ami  reconnaissant,
                                                                 Frère  ELOI-GÉRARD,  mariste.












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