Page 364 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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PROTECTION DES FOReTS DE LA PROVINCE
Le Service de la Prote(;i'l:on des Forêts constitue une branche du
ministère des Terres et forêts depu', le printemps 1924, alors qu'il fut
détaché du SerV1:ceforestier. Il er;t pt rtagé en deux divisions: l'une inté-
rieure, administrée par un chef assisté de nombreux fonctionnaires, et
l'autre extérieure, dependant-,p' de la première et administrée par onze
chefs de districts répartis dan~ la Province.
Plusieurs orp;allisations dirigée:-; et patronnées par le Gouvemelnent
font la surveillance des for6tA dans un but de protection contre l'incendie.
La Province solde la moitio des récla,JDa,tions justifiées, soumises pal' ces
associations, J!autre moitié ét3,nt ft leur charge. Les licenci.és qui ne
sont pas membres d'une n:-;sociation flOnt aussi indemniséa de la moitié
des frais d'extinction des incendies pM le département des Tenes et,
Forêts. Les gardes employés par les sociétés de protection sont nommés
avec l'approbation du Gouvernement; ceux qui sont en service sur les
terreR de la Couronne sont des fonctionnaires de la Province. La
Commission des chemins de fer et la Commission des utilités publiques,
conjointement avec les autres groupements intéressés à la protection des
essences forestières, exercent une surveillance active sur l'étendue des
voies ferrées sous leur contrôle. Des postes d'observation élevés,
établis dans différen tes rép;ions, facilitent la surveil.lancei plusieurs d
ces stations sont reliées entre elles par des lignes téléphoniq ues.
L'aviation ép;alement joue un rôle important dans la détection des
feux de forêt~. En effet, au moyen de la photographie aérienne, il est
facile de d1'0s~er le plan eXfl.ct du tetritoire parcouru par l'incendie. De
recentes expériences ont démuntré qu'il serait possible d'utiliser la ra-
dio-téléphonie afin de signaler les feux dans ]e plus bref délai qui suit
leur découverte.
Dans le po,ssé, de nombreux incendi El se déclaraient sur le parcours
des chemins de fer; maintenant, 1eR locomotiv,es circulant dans les régions
boisées sont munies d'appareil. dORtins à empêcher la dispersion des
étincelles. Un inspecteur du gouvernement provincial exam.ine ces
locomotives devant le contremaître du hangar, et fait rapport à la nom-
mission des chemins de fer, à Ottawa. Gdte dernière sJentend en:.mit,e
avec chaque compagnie au sujet desloromotives trouvées défectueusC's.
Pendant la saison 1925, le nombre des illcendies attribués aux chemim;
de fer s'élevait ft 13.
Pour mieux prot0j:!;Ol' le domaine forestier, le Gouvernement de la
Province oblign toute perRonne qui dé~il'e entrer en forêt de se procurer
un permic; de circuhtion [wrordé gmtuitement sur demande. Cette
mesure li été adoptée dans l'intél'Î\t général J afin de contrÔler les incendies
désnstreux. En ou tre, le Service de la protect1;on a fait pl:.'\.cer des affiches en
évidence attirant l'atkntion du puhlic sur le danger des feux allumés
en fOl'f\t. Un nombrp cOIl:-iid('mhle de oalendriets, de cartes postales
illustr fi et de circu1:l.ir 'B a également été distribué dans toute la
Provinee à rl 155ein d'inciter le,.:; personnes à la pl'udence. Le nombre
des permis de circuler accordés én H)25 attoignait 26,810. Des rensei-
gnementt:i plus détaillés, ont publiés, tous le~ ans, dans le Rapport sur la
Protection des forêts.