Page 145 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                              k)~Écoles ménagères et Jardins scolaires.

                    Écoles ménagères: Le nombre d'écoles ménagères augmente rapide-
                ment depuis quelques années.
                    En 1910, on )l'en comptait que six avec 528 élèves; en 1920, elles
   .;          étaient au nombre de 59 ayant 8,427 élèves.
                    En 1913, celle de St-Pascal fut reconnue officielle",ent comme école
               normale classico-ménagère.    Le cours donné y est de 4 ans.
                    Ces écoles ont pOUl' but de préparer les jeunes filles il la vie domes-
                tique.  On y enseigne tous les travaux d'intérieur qu'une femme doit
                connaître, et aussi les occupations extérieures qui lui sont le plus spéciale-
                ment dévolues à la campagne.
                    Jard'ins scolaires: Le~ jardins scolaires sont de petits lopins de terre,
                pris il même les emplacements des écoles, sur lesquels les élèves, sous la
                direction des instituteurs et des institutrices, font de la culture potagère
                en miniature.   Le département d~ l'Agriculture encourage ce mouve·
                ment en fournissant les graines et l'engrais chimique nécessaire8;
                les élèves jardiniers reçoivent aussi des récompenses.  Le nombre d,e ces
                jardins s'accroît rapidement, comme on pourra le constater par le table!m
                suivant.
                    Dans plusieurs comtés il y a aujourd'hui de,s expositions agricoles
                organisées pour encourager l'expansion des jardins scolaires, chez   l~s
                écoliers.
                                 Écoles ménagères et Jardins scolaires.
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                                                 Ecole~  ménRP;ilre~  Jardin, .'Içolairee
                            ANNJ1:ES
                                               Nombre     Elèv",>l  Nombre    Elihrer;
                                                         :m,l,r1!lgêr(~8     Jll.rdinierB
                  1920, .... ,_. __ ....••.•.•...•.•.•.....  {/'J  8.'1,27  l,ViS  31,217
                  11)10, _•• '" ...••.••• , ••.•.•.•...... , ..  M  7,302  l,OIS  21,3~6
                  1918.•..... "                  52      7,4M        945     22,1(1l
                  1<Jl1.• ",                     53      6,902       84fi    21,217
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                  1915     '"        " •• ,," "II  4..')  4,322      710     IB,200
                  1914...•..•• , ,. " ,.         43      4,441       281c     9,308
                  1013, "                        40      3,038       234      7,740
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                  1910.. _                        fi      li28       188
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                                 l)~Écoles du soir et Écoles de coupe.
                    Pour l'avantage de ceux qui n'ont pu fréquenter les écoles éléme,n-
               taires dans leur enÎance, le gouvernement Mercier, en 1889, fonda
                dans les cités, les villes et les principaux villages industriels de la pro-
               vince, des classes du soir.  Depuis, ces écoles ont été maintenues par
               ses successeurs.
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