Page 235 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                                  2.-Asûcs d'aliénés.


           La province dH Québec compte six asiles d'aliénés.   Cinq sont sub-
       ventionnés pal" le gouvernement et l'uutre est indépendant.    Trois de
       ces asiles sont dans la région de Montréal j ce sont: l'Asile St-Jean-de-
       Dieu, à la Longue-Pointe, l'Asile des protestants, à Verdun, et l'Asile
       St-Beuoit-Joseph, fL la Longue-Pointe (indépendant).
           Iles trois asiles du clistl'ie t de Québec sont: l'Asile St-Michcl-
       Archange, à MasttLÏ (pl' s Benuport) ; l'Asile Ste-Anne, à la Baie-St-
       Paul, et l'Asile St-Julien, à ·l:lt~Fcrdinand-d'Halifax.
           Peuvent être aùnlÏS daus les asiles d'aJirn6s, aux frais du Gouverne-
       ment et des municipalités de comté, de ville ou de cité:
           a) Les aliénés qui n'ont pas, pal' eux-mêmes ou pal' ceux tenus de
       les secouru', les moyens de pM,y(;~r tout ou partie des d6peu es.
           b) Les idiots ou imbéciles qui sont dangereux, Muse de scandale,
       atteints d'une difi'ormit6 monstrueuse ou sujtlLs à des attaques d'épilep-
       sie, et incapahles dp. payer tout ou partie des dépenRf>fl.
           QUfmd un aliéné est interné dans un asile aux l'mis de la province
       et deR municipalités, ln dépense est payée moitié par le GouVel'nelnent,
      et moitié par le comté, la ville ou la cité, d'où le malade a été envoyé à
      l'asile.
           On appelle patient.' priv6s ceux qui sont gardés dans un asile aux
      frais de::; particuliers.
           Dans lei3 asiles de St-Jean-de-Dieu, de Verdun et de .St-Michel-
      Archange, (J3uauport) il y a. des pati(~ntB publics et des paticntll privés.
      Les patients publics sonL placés 'sous la direction d'un surintendant
       médical nommé par leouvürnement.
           L'asilp, St-Benoît-JoRcph, d(~ Lonp;ue-Pointe, IVlontréal, est une
      institution indrpClllhLute eL ne reç:oit que des p~"Ltients privés.  Les
      fiAil-.' de St-JnÜen, (St-Ferdinand d'Halifax), et de Stc-i'tnne, (Baie
      St-Paul), ne re(;oi Yl'nt que des idiots et idiotes.
           Quand il y va de l'int~rêt et. de la ,anté d'un aliéné de l'occuper à
      C ,l'Vtins lTll.VnllX rnanuels que son étnt permet, le sUl'intendant médÏoal
      d'un asile a le pOLlvoil' de donner des instructions en consequence à
      l'n.dministration de tel fl.i:lile, et Je produit de la vente de ces travaux,
      s'il en e.'t, l'st versé entre J.>:~ mains du trésorrcr de la province, pour
      faire partie du tonds con. olidé d€~stiné à l'enl:.reû n des uliénés.
           Le tableau r6trospeetif de b page stdvante couvre la période de
      1885-1918 et fait conmLit.r(J pour l'ensemble des asiles de la province:
           a). La population totale a.u If'J janvier;
           b). l,es malades admis pendant l'année;
           c). Le nombre d'aliénés guéris, améliorés, non améliorés et décédés
      pendant Pannée;
          'd). Le nombre des préaents le 31 décembre;
           e). La Il'l.Oyenne pour cent des guéris et des décédés pendant l'année;
          1). Les smnmes payées par le gouvernement.
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