Page 182 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                                Écoles ménagères et Jardins SI O, ~iT6i:J.


                                                                     Jardins scolaires
                                           1~~rolr8 mér:l:èreS  _.                _
                          ANNÉE!"
                _____~                     II--:)::~-I-· _n_';_;_~~_·;;_es_I-----I-----
                                                                  Nombre
                                                                             Elèves
                                                                            .Jardinier~
                1918                       1   .'>2  1  7,469      945     22.761
                             ....... : ..~.': .: :: :: : 1 ~:              21.217
                1917...                                            846
                1916...                              1  :::::      759     19.208
                                 .......... ! 1
                1915.....                              4.322       710     18.200
                1914.                          43      4,447       284      9.308
                1913    .                      40      3.038       234      7.740
                1912                 .         2'1     2,379       231      0,914
                1911          .                19      1.959       187      5,945
               1910...                         6        528        188      5,695

                            k)-Écoles ménagères et Jardins scolaires.

                  Écoles ménagères: Le nombre d'écoles ménagères augmente rapide-
             ment depuis quelques années.
                  En 1910, on n'en comptait que six avec 528 élèves; en 1918, elles
             étaient au nombre de 52 ayant 7,469 élèves.
                  E;n 1913, celle de St-Pascal fut reconnue officiellement comme école
             normale classico-ménagère.   Le cours donné y est de 4 ans.
                  Ces écoles ont pour but de préparer les jeunes filles à la vie domes-
             tique.  On y enseigne tous les travaux d'intérieur qu'une femme doit
             connaître, et aussi les occupations extérieures qui lui sont le plus spéciale-
             ment dévolues à la campagne.
                  Jardins scolaires: LeI' jardins scolaires sont de petits lopins de terre,
             pris à même les emplacements des écoles, sur lesquels les élèves, sous la
             direction des instituteurs et des institutrices, font de la culture potagère
             en miniature.   Le département d~ l'Agriculture encourage ce mouve-
             ment en fournissant les graines et l'engrais chimique nécessaires;
             les élèves jardiniers reçoivent aussi des récompenses.  Le nombre de ces
             jardins s'accroît rapidement, comme on pourra le constater par le tableau
             suivant.
                 Dans plusieur.s comtés il y a aujourd'hui des expositions agricoles
             organisées pour encourager l'expansion des jardins scolaires, chez les
             écoliers.
                              l)--Écoles du soir et Écoles de coupe.
                 Pour l'avantage de ceux qui n'ont pu fréquenter les écoles élémen-
            taires dans leur enfance, le Gouvernement Mercier, en 1889, fonda
            dans les cités, les villes et les principaux villages industriels de la pro-
            vince, des classes du soir.  Depuis, ces écoles ont été maintenues par
            ses successeurs.
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