Page 176 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                                           INSTRUCTION

              sons d'enseignementJ)rim~ire_~_.!llénag~I'ont obtenu leur affiliation à





             160                         INSTRUCTION

                               Écoles ménagères et Jardins SI 0, ~Uf,;;.



                                          1_ ---"'"'" ID":"'" ._~_.1  Ja_r_di_nS_"_CO_la_if_e_s_
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                                                      mpfl~l~érf'8         .Jardinier:'!
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               1918-',-"~~=~-,.-,,~~-,.-,:~!--.:--~ 1---7'4-6-9--1~----
                                                                  945      22,761
                               ........"",j    .~~  1 ::~::
               1917" '"                                           846      21,217
               1916.......                                        759      19,208
               1915, ........             1   45
                               ........  "  ....  1    4,322      710      18,200
               1914,      ..                  43       4,447      284      9,308
               1913,                          40       3,038      234      7,740
               1912.                          2·l      2,379      231      6,914
               19l1.                  ,., ..  19       1,959      187      5,945
               W1Q, .. ,.  """"""""'"                   528       188      5,695
                    -- - .-,-
                           k)-Écoles ménagères et Jardins scolaires.

                 Écoles ménagères: Le nombre d'écoles ménagères augmente rapide-
             ment depuis quelques années.
                 En 1910, on n'en comptait que six avec 528 élèves; en 1918, elles
            étaient au nombre de 52 ayant 7,469 élèves.
                 Ep 1913, celle de St-Pascal fut reconnue officiellement comme école
            normale classico-ménagère.    Le cours donné y est de 4 ans.
                 Ces écoles ont pour but de préparer les jeunes filles à la vie domes-
            tique.  On y enseigne tous les travaux d'intérieur qu'une femme doit
            connaître, et aussi les occupations extérieures qui lui sont le plus spéciale-
            ment dévolues à la campagne.
                 Jardins scolaires: Les jardins scolaires sont de petits lopins de terre,
            pris à même les emplacements des écoles, sur lesquels les élèves, sous la
            direction des instituteurs et des institutrices, font de la culture potagère
            en miniature.   Le département dfl l'Agriculture encourage ce mouve-
            ment en fournissant les graines et l'engrais chimique nécessaires;
            les élèves jardiniers reçoivent aussi des récompenses.  Le nombre de ces
            jardins s'accroît rapidement, comme on pourra le constater par le tableau
            suivant.
                 Dans plusieur.s comtés il y a aujourd'hui des expositions agricoles
            organisées pour encourager l'expansion des jardins scolaires, chez les
            écoliers.
                              l)--Écoles du soir et Écoles de coupe.
                Pour l'avantage de ceux qui n'ont pu fréquenter les écoles élémen-
            taires dans leur enfance, le Gouvernement Mercier, en 1889, fonda
            dans les cités, les villes et les principaux villages industriels de la pro-
            vlnpp,  OPR p,laRRPs du soir.  DeDuis. ces écoles ont été maintenues Dar
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