Page 9 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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      gf/.(;l, aux Caisses populaires et aux Caisses scola'ires.  L'on comptlüt
      167 compagnies d'a' 'umnee      dans la province de Québec,      et 113
      société de secours mutuels en 1917; deux grande caisses d1ép:up;nc fai-
      sai nt des op6rati ns à la môme dE~t ,l'une à :IV[ont1'éal et dans le district
      avoisinant la métropole comm rciale, l'autre à Québ c t à Lévis.     Les
      caisses populaires, dont lli fondation est plutôt récente, pui 'que la pre-
      mière fut organisée à Lévis, en Ü)OO, comptaient, eu 1917, 93 'ociétés
      ayant fait mpport au B'l.t7·eau des Statist'iques, confc l'mément à la loi.
      Quelques autres-environ une dizaine-ont négligé d produire cet état
      ou bien l'ont envoyé trop tanI.   L'on verra, en consultant 1 tableau
      relatif à c s caisses populaires, que leur champ d'action s'agrandit tous
      les jours et que leur transactions augmentent d'une année à l'autre.
      Ain i, au cours l la clemi 1'e année sociale de ces sociétés, en 1017,
      l'on a inscrit, dans les 93 c[Liss  qui ont fait rapport, 12,741pl'êts s'éle-
      vant au chiffre global de $2,307,171.77, et le. profits r6l;1,lisés, au cours
      de la môme période, .e sont 61evés Ù. $148,590.69.

                               OMMAUl.E    TA'fI TIQ El

           Enfin, IVL 1   Mini tl'Ü, vou' verrez, dans 1. page      . uivant.es,
      un tableau contenant un 1'6 un é de, principales statistiques de lu. pro-
      vince de Québe', depui le premier recensement (1871) qui a suivi le
      pacte de la  ~ol1fédératioll ju qu'ù 1917 inclusivem nt.  A 1'11ide de ces
      tableaux, il est fa ile de mesurer les progrès accompli dans 1 s diverses
      spheros de l'activité en cette pl' vince.  En moins de 50 ans, notre
      popull1tion a doublé et n'out été l'émigration qui suivit IH. guerre de
      Séc ssion aux Etats-Unis, elle aurait au moins triplé.       Le nombre
      d'écoles a aussi augmenté son chiffre de pres de 50 p. c.      Les oon-
      tribullbl s qui ne payai -nt qu'un peu plu     de ,'1,000,000, en 1891,
      pour l'élucation de leurs enfant, déboursaient, en 1917, tout près
      de $12,000,000., pOUl' les mômes fins.      Le Gouvernement qui, en
      1891, ne votait que $232,613. pour aider        :111 soutien des écoles,
      donnait généreusement, en 1917, plus de $2,000,000..         La récolte
      des champs, dont la vn.leul' -n'6tait estimée qu'à M7,480,033. en
      1901, ,élevn,it, J6 ans plu. ta?d, c'est-à-dire en 1917, ft • 153,197,900.
      et la valeur des produ.its laitiers, beune t fomago, nu cours du même
      laps de tomp , est passée de $12974,377, à $28,313,0.58. Un autre item
      qui frappe, c'e't celui de l'exportation.  En 1 71, la valel.ll' tota,!e dfls
      eXl')Qrtations de la province de Québec était de $39,021,706., p 'ndH,nt
      qu'en 1917, clle atteignait $551,111,Q34., ce qui, dans le premier cas,
      équivaût ft. $32. pe?' capita et à $231 dans le deuxième C:1'.
          Inutile, croyons-nous, M. le Mirù;ltre, de pour uivre plu::; longtemps
      ce parallèle. Il suffira, pour clu~cun, de jeter un coup d'œil sur ce tnblenu,
      pour juger de    progrès aeuo nplis par la province, dans tous les
      domaines de l'activité 'octale et économique, a.u cours du demier clemi-
      sièclc.
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