Page 150 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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POPULATION
ance autre que celle des oatboliques, le pète, ou bien la mère,
est tenu de faire enregistrer cette naissance dans les quatre mois d'icclle,
au bureau du secrétaire-trésorier ou du greffier de la municipalité ou cité
de son domicile, ou bien chez le juge de pah 10 plus proche; celui-ct doit,
(lans les deux premières sCll1aiue::; ùe .i~Lllvier, f~LÏl'e un rapport (ks nais-
sances ainsi enrcgistréüs PlU" lui, au burlmu.
Le secrétaire-trésorier ou 1 greffier de la mllnicipalité ou cité doit,
chaque année, dans le mois de jfLllvier, trnnsmett.re un état de ces
naJ.ssances au Cons il l:lupéri(~ur d'Hygi<'~l1e,
Toute personne compétent à célébre(' un lllariage ou à présider une
inhumation, qui n'est pa antorisée il tenir des registres de l'état civil,
doit dl'esser aussitôt un acte de ce mariage ou de eotte inhum:1tion r
et le tran ID ttr dans les 30 jours, au protonotaire du district où le
mal'iàge a été célébré où d.ans lequel l'inhumation a eu lieu.
Les actes dOlv nt être inscrits de 'uite. UIl des deux registres est
d6pos6 au greffe de la OUI' supérieure du disü'ict où les l'egistres sont
tenus. dans les six pl' mières ma,in s de l'armé~.
L'autre double, du registre reste en lu, garde et pos;'e,ssion du prêtre,
ministre ou autre fonctionnaire qui l'a tenu, pour être con~ervé var lui
et transmis à son successeur en oflice,
CûlUme on le verra dans le table:11.1 auivtmt, eu 1883, on abandonna
de fR.ire 1 r levé du mouvement (le la pop"ll1at,ioll eaUlOlique, tel que dit
nu commencement de ce chapitre.
Dm:! statil:ltiqu s plus complèt s s'élabon~rOJ1t iL partir de 1894.
b.- Statistiqu.es d'u mouvement, de la poplûrLlùm, cathol'ifJue et non-crLthul1'que
dep1rù:; 1884
En 1894, Je Conseil sup6rieur d'Hygiè-Ilc de la proville(, de Québec,
placé sous la dir ction du Seerétaire de la pl'ovÎncc, COïlllrlen~~l à recueil-
lir et il. compiler des stati:stiques plus étendues du mouvement de la popu-
lation.
Les fonctionnaires préposé à la tenue cl s reg.i tr'es de l'état, civil
doivent transmettre au Conseil supéri ur d'Hygiè:n , à Montréal, des
rapports des naissances et des mnriag s, dan les premie.rs quinze jours
de janvier de chaque ann ,pOUL' Pann e pL"écédent '.
De même pour les déc s, des certificats signés pal' les médecins ou
les coroners sont transm,is au m~me bureau, le premier jour juridique
de chaque mois, pH'" les prépo 'és h l'enregistrement des actes de l'état
civil.
:NlIp/ùll-ilé et nalalù{.
Le H'u/'eau des 8ta#sliqHes, en 1916, s'adressa aux protonotaires
des Cours supérieures pOUl' (l1>t,(~l1ir un étaL du mouv ment. de la popula-
tÎon entre les alLll(~eS 1884 et 1893 (périodl:;l pendant la,queUe ces Htatisti-