Page 48 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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3G LA COLONDiATIOI\ DAKS QUli'BE .~
lac Champlain, et un pet,it rOI Ibre é;trûent di persé.' pa,l'mi les Canti,·
(lien' dans les paroi. e l'urates. l fi, [ll~()p()J'tion du nombre d'Anglaj~
il. cpl ai d ~s Catlndi' n d l:l 1 fi de,ux ·bLl'.ict~ Je Québec et de _'lolltréa ,
à Pnxc1usion de,' vill ,était li l 'HVirUII Ull :\ qU!1.rnnte, danR 1 R m6me-'
diHt.riets, y compris l .' ville., d'un t'l rtuin~ ) dan le ùü,tricL de HeR8p. j
dan' celui de GllSpé, de deux à troi, , dUIl:! toute la province pris~.
d:bn~ l'ensemble, d'tmvü'on un à GLUq, (1).
J,es Anp)n.iH tiC livnl.ien!, .lU·tout a eommeI'ce dont ils avaient.
pour :.Lin 'i dire> le c.ontrôle exclu if. Ce eomm l'ce ~e fniR::dt avec l' ngle·,
terre, 1· ' Alltilicr> et le~ llol1j :lm6ricftin r.i, e prin ·il.lauX f1,rticles
d'exportation' taient la morue et le 81111 Jnon,I lc~ huile, la pot:lse, la
gmil1~ de lill, 1 ~ fnrin ,I<;ls bi, cui 1 ' puis, le hlé, 1 flland~ s et les
madrier:5, les cercles, le <loUf Il s et le::; fonr\ll de t.oIlDetl:UX ên chêne,
1eK l'fLll1e.. en frêne) enfin l , g1'O~ 'es più(~ d chèl1é. On impurtait
du rhurn, en grande Quantite, (lu cogn t dm; vins, de ln mélaSt;c et du
SUCl'~, de !::I. poudre h canun. du 'el, du t é et du ·afé. (2).
011 import:üL tl'~' P"U <10, drn.p' ot de cuir~; le paY:-'!1n préparait
t~hf:z lui les 'offes dont il s vttH,iL; il fabri4uait lui-m'm 'e:-; chau Ires,
Le ('.omll1f~l'ce de~ f01lrrtH"\;)lS tait I-OUjOUL trèR actif; ,'st pal'
miHiül'.' quP, l'on exportait, l, peaux de 'a t,or, de mal't.l'P, de loutre,
de vi~on, d'ours, d rt:Lt Ulll"'qU " de cl :lot, !iauva. , t.c.) rte. n). Apr'f'
la cünqllM,c la l.rJ\.it oe", fOlln Il' av~' es; lndi Il. :1Ynit fié iai 6 librp.;
une bn.nup. u'aventuriers v' j. nI nval'liI 1 (:l t" oc Hp. autn~foi.;
pfl.r 1er; t.miteurs franç i', cl n le but d'nUirer l 'J Indienf', on 1~Ul'
oistribuaiL h Rot le, liqueur' lllvrnnt.: une démoraJi;~I'\J.ion pt'ufonde
:s' ~n .'uivit. et, le eommeT'c:e i fructueux d ~ pelleterie.', HH'naf:ait 1'uino.
Les traiteurs comprir LÜ e IH' If' ,.eul nlClY~1l ù'éehap!wr HH dé 'Lllltl'l"
et de rém6dier (lUX nombr"lIx dé ['c1re. Occfl.::;ionn6s par la traite,
t'aiL individuellement, étnifln/, cL s'unir e~llt.r· eux et dl' fonder unf'
immew'c société, où il 'ait plll f ('ile Ol' promoU\oir leurs intérd~
commun.s.
,le t dans ee buL, llll'ell 1783, .Jo loQlh et Thon . Frobi~hel', .ieL~
rent L. fondements d(i hl "Compll ni ,II) NOl'd..OuE'!';t lJ , qui allait,
devenir la rival (~la cOl1lpaglliE' l lu baie ' ud~on. Cettn rivalitr
deVllit bLrmtôt dégén r Ir' en confM fUt 1 llt~ qlli éta.ient pour durer
au-dr.là d'un quart de ièdr., 4).
Vagric1l1tuJ' se ~ve Op! ~.tit; 1· progrè.' cependant était hit'Il lent,
et l,eu en l'Upport avec h feet.i1it,· du sol. IJe colun avait ardé les
vieil1eR routines d'autrefoii'i; il fa,Uait, inf\l~er UB Sl111g nouve U à la
popula,tion des el1mpagn s, l.ol'd Dorchester aimait Tc pmysan Cl1îla-