Page 44 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

32 LA COLON LHATION DANS Q ,iBEC

Au mois d'[LOùt 1784, plu;~ieurB ecntaines d.e refugiés, v .ni1ll1, dl,
l'Etat cl, New- !ork ct ,transpoté:,; SUI' cl !3 wis 'lla.tLX unglail:l, dé.bnrquè~
r~l1t 2t JOl"!!.l, et furent pla a dans cl, JQ' OlIlellLs Lmupol':.tires, t~Jl attoIl-
dn,nt qu'on put leur dunner de. i t. J, terre. (1)
Ul re(lensemenL fait da l' ut ne 1.784, des Loynlist0s défilliti-
vement ~tahli drms los limi/. .' ctuellt.' et la. provine!: de (~lIébcc, donno
le:,; chiffres 'uivants: 316~, ,'orel, 207' , chin<"\, 6U :1 Chambly,375 à
Sahü-Jean, 617 à Montr l ., àuX euvironK. (2)
Hfaut. 'gaIement mOllti n r urw eolonie d'environ 450 fll~iJifH,quj
avaient, h l-ehé fl,siltlans hl! pénin:ule de C;a;'pô et ,'ur b côte nord
de 1· Baie-de - 'halp'llI's, PhlKieurs parHri Ù • dernjer:' vel1:1ieut de
Ma hiehe, qu'ii iLvaient n)[lU lonné.' u printemps de 1784, mécontent.,
de' conditions d'étii1blis'elneut, qu'on l 'LllI' avait; impo
Le l~oyaijs'tes auraient 'Voulu "établir au nord du lac Clutmplain.
le long de la baie Mi~~i qlloi. li JdjlllH.IuJ s'y opposa. Il écrivait ~,
lord North, en d8t~ iu 27 uov l bre 1780: (3) "Vous me parlez de
aVflut1l.g,· qu'il y aurait à ôtîl Llir d .' Il ya1Î, Cti amériCfI,in!ol sur les terre
Elises l'esL du .•.tÏllt-L ur ,1 (, et, tla limit, de,' colonies révolt,'·c·;
sur c \ 'hapîtl'e, j \rOU8 0 l'V l'ai qu'il vtwt cmiux laisser ces terre
dtlser e aussi. longtemps qu possible; C\'e~t. pOUl''luoi j'ai rejeté IB6
demnndes rrp6 'de beall :nup de en du VOrlTInllt, qui SI. dis ut
nOfi nmis ct de quelque.' loyn.listes. Autre eonsid(~rat.ion: les Cana.-
fiieliR ('roitront en population et clans peu d'années, il8 llltlnque.l'ont. de
terres pour s'étahlir, il Rrnl>Jedonc d'une bonne poliLique que les fron
1,il~n8 ;'()il~lIt, jl<mpléel5 de Ken,' prof li. une 'relilJ;ion différente, parlant
lln(~ autl'ü Inngue et accoutumés ù cl utre~ loitl quo celles de nos·
o enlr "'prenants voil5il1$ de Il N ouvelle· nglctel'l'e."
En sommA rnaIgré lff!ll't~ cl~ ilaldimand, très peu de loyalistes,
s'étftblÜ'ent cU.finitiveUlent, d:U1R la. pélJ'we déjà habiLt-e de la 'Province
de Ç~u6bce.
Ceux qui p.taie lt d.' ,bord venus Sorel, à Chnmbly, :\ Saint-Jenl1,
quittùrent peu ft peu c " elldrnr: pOUl' aH r Fej oindr0 !cun, oompfLtl'iotes,
qui forlUaient d6j:\ d nolo " consiliértLblcR dis~emin(~es le long dlL
fieu\' .•'illint-Luurent, danA 1a. partie fi tUül1e d'Ontario, qui s'6tend du
lac Saint.-FrançoiR, '\ Kingstoll, et fl.u ddil., jusqu'à la h:1Îü de Quint6.
En d it de l'Qppo~itioH du /;!;ouvern ur, un oerLaill nombre d'émi-
grés de la. .Nou'Vell '~~~n lBterrc, :,;'étuil')1 t fix ~.' d uiK 17H4, :1 l' "st et l
rOll ·t Li 1 bai de M' . quoi, d k iglleurie dfl Foucault. ct, ju::;que
daw 1 ~ ig "urie de uy n. Lorsqu\n J791, on permiL aux colonK de
• J' fU-J'i", formaient déj:!. un p;roupo impor-
s' t Lrr dan Cf)tL région j
t1l.nt; nOlis les VUl'OnR onvahir celit pt:tï.t!. du li nitoire d0 1:1 provinee
de Québec, et ])lHl1:>lpr p ~u 1> u Idd'" ict que l'on app@lla plus tard
le.. ea,nt,Ol1R de l'BK/.. C ru 1ft. la p.J'emj~·re i lplant I:ion d'une pOpUe-
1 tion solide de lu.ngue au -"lai. e, dans la partie française du Canada.

of thc provincc ur Quob JC, by W. 10:,.