Page 183 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Et la séparation eut lieu, définitive cette fois. Sar+
reOouTna vivre chez srni père. Elle y resta jusqu'à sa
mort, le 14 novembre 1826. Elle laissait ses biens à sa
soeur Ellizabeth Judah, ce qui fut la cause de pénibles
disputes entre l'héritière et l'époux et les enfants de
l'infortunée Sarah.
Moses accueillit ensuite chez lui la veuve de Peter
Brown, Mary McCarthy, qu'il fréquentait depuis long-
temps et avec qui il termina ses jours, apparemment
heureux, car Mary était une femme capable de refré-
ner, de façon décisive, les désirs d'évasion de son vola-
ge compagnon.
Les malheurs domestiques de Moses n'entravaient
pas toutefois le succès de ses affaires. Il réussissait en
1810 à acquérir la seigneurie des Grondines, depuis
longtemps convoitée et qui avait une superficie de 130,-
200 arpents: une lieue et trois quarts de front, et de une
à dix lieues de profondeur. Puis ce fut l'achat de la
seigneurie de Gaspé, celle des Ecureuils, et de vastes
terrains dans la région du Sud: à Warwick, à Drum-
mondville, à Grand Saint-Esprit, à Saint-Célestin, et
jusque dans les Cantons de l'Est, à Brompton et à King-
sey. De temps à autre, il offrait ses terres en vente.
Une circulaire, intitulée "To Agriculturists" et datée
tde 1823 offre en vente des lots dans quatorze munici-
palités de la rive Sud.
11 conservait encore des ambitions politiques. En
1826, il écrivait à Lord Bathurst, décrivant la situation
politique, et proposait un remède au malaise dgnant:
l'Union du Bas et du Haut Canada. 11 terminait par ces
lignes:
"1 can mfer your Lordship for my caracter, to any
person from this Province, and actuated with a desire