Page 131 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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AARON HART 133
du succès, puisqu'elle attirait au magasin de nou-
veaux clients.
Dès l'installation de la brasserie, Ezekiel,
Benjamin et le commis Clark se mirent sur la rou-
te pour vendre ces bons aux habitants du long du
fleuve et aux marchands généraux des campagnes.
Peu importait que ces bons fussent payés comp-
tant. Les billets promissoires, comme aux anciens
jours, étaient valables, puisque les terres de Ma-
chiche et de Maskinongé étaient fertiles et rap-
portaient bien. Ainsi François Gouin acheta deux
quarts de "bière forte" et fournit un billet promis-
soire à deux mois. Ainsi fit Joseph Doucette. L.
Baron, J. Judah, Joseph Gouin renouvelaient à l'é-
chéance leurs billets qui, avec le renouvellement,
prenaient, aux yeux des Hart, une valeur nouvelle.
Puis, quand le commerce fut bien établi, la société
devint plus difficile dans ses contrats. Dès 1800,
Moses pouvait se permettre d'écrire à David Bour-
que, de Saint-Grégoire: "Je vous serai obligé de
m'envoyer mon quart vide et payer votre compte
pour de la bière sans délai, ou vous serez poursui-
vi."
Puis une altercation s'engagea entre Moses et