Page 56 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

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LOUIS-ANTOINE DESSAULLES (1 8 19-1895)

DISCOURS SUR LA TOLJ?RANCE
On a as6 écrire en routes lem qu'admcnre des gens de diverses myance
dans none Institut, c'était montra qu'on les acceptait toutes, couinséquemmenr
que l'on n'ai avait aucune. Ainsi donc, vivre eri paix avec son voisin, c'est
adnieme que i'on panage toutes sa opinions, Voih les habiles condusions de
la rkaction ! Si ft ratholique ne dir p Raca au pmtrsranr, da prouve qu'il en
lui-même protmt ! Mais, grand Dieu, pourquoi donc ne rallume-t-on pas de
suite les bûchers ? On ne serait que iagque après mut. Ah ! c'es sans doute
para que I'on craindrait peut-être, en œ siéde, que I'ddificateur du bilcher n'y
Fût jeté le premier ! QueJ maiheur que I'on &ait par songé A cela plus c8c !
Comme Les bûchers sc seraient vite ércints !
[...] MW de quoi s'agit-il donc, au fond ?
Nous hons une souete d'4tude ; et de plus, cette socitté cst umnmt
laïque. Casaciasion entre Laïques, en dehors du condle rdigieux L RU, est-
elle pennise carholiquemenr lan nt ? Oh est I'ignare rt;irjrow qui osera
dk NON ? &ni dMgcMte de i'lnrritut dirn de
Moi\PCiI. buis-Antoine Deraullss hn un
L'zmcircion entre hquw appartenant h dive- dtnominaûons religieuses d, awma da Km
esr-de catholiquement parnise ? Où est encure i'ignare rktionnairc qui wta ,oudisri. il mukiplb la
osera dire non ? crttiquss came @ce b~rget bvaque de
Hotmhl. L'wc choisi est üid d'un
Eh bien, dans un pays de digion miwre, oh donc est le mal que les h n tilrovri wnnt un univemin de
r
amnant aux diverses staea chrétiennes se donnent mu ment le wdw, ,je 11- le 17 dkembe 1868.
paix sur le dwnp de la science ? Quoi ! quand des protamnts et ds
carholiquk sont j&-pof& dam un pys, dans unc' de, iI né leur sera pu pennis de mvaillcr
en commun i# leur progr& indeau4 ! Certaines gens ne serant cranquilles ue quand ils en
auront Fait des ennemis, et dans le domaine de la conscience et dans celui 2 e l'intelligence !
"
Où donc ces gens prennent-ils leurs notions arangéliques ?
?
Er pourtant, où sont donc la prudence et le simple bon - Ce sont ceirrr. qui sont en
minorit4 dans l'Écar qui ne veulent endurer personne et ont toujours I'mcisme A la huche !
Mais nous vous endurom bien, noras, avec tous vaû travers d'esprit, et dc c m surmut ! Imitez
donc un bon exemple au lieu d'en donner un mauvais !
Nous formons donc une société litdsain law ! Nom but est le progrès, notre moyen est le
mvail, et norre lien est la tolhncc. Nous avons les uns pour Ics autres ce respect que les
bmmes sindres ne se rebat jamais. Il n'y a que les hypocrites qui voient le mal partout. et
qui se redoutuir parcc qua re mn&t.

(~~ncta~1~dns~aiane,1r,~~~~és~~naogad~~dt~
Iit&mm~a,unlP I97& ---,
Pfstesdeleaum
1. Quel eifet produisent les phrases intemgaûw ?
2. Comment rameur retournet-Il les précepces reiigimx A son profit ?
3. Quelle périphrase permet A Dwadks de ûhoncer i'mtokrance de ses advenairer !
4. Quella est la tonalité domtnante de ce texte ?
S. Décrivez lez valeun, Its objealfs de I'instiait canadieri.

Le romantisme pa~ri~.tique_~