Page 35 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Marlial  Piraube. II  praiiqua, à Québec. de 1626 à  16-45. En  1648, le
                              Conseil  de  Québec  nomma  Guillaume  Audouart  au  poste  de
                              «commis au  greffe et  tabellionnage,). On  le  considère aujourd'hui
                              comme le premier vkritable notaire de la coloiiie.  En  1663, le Coilseil
                              souve~aio reçut  la  permission  de  nonimer  les  notaires.  Ce  droit
                              passa  à  l'intendant  en  1667. Il  exisrait  alors  deux  catégories  bien
                              distinctes de notaires:  le  notaire royal, noininé au  nom du  roi, et  le
                              noiaire seigneurial. Le premier pouvait  pratiquer  sa profession  dans
                              les  juridictions  royales  de  Québec,  de  Montréal  et  de  Trois-
                              Rivières.  Le  second  était  nommé  par  le  seigneur.  pour  pratiquer
                              dans  sa  seigneurie, ou  encore  par  I'interidant,  à  la  siiggestion  du
                              seigneur.  Il  était  considéré  comme  un  notaire  de  seconde  zone.,
                              moins  bien rémunéré  que  le notaire royal. On retrouvait  aussi quel-
                              ques noraires  ambulants pour  desservir  les  régions  qui  en  étaient
                              dépourvues.  Très  souvent,  ces  régions  se  voyaient  obligées  de
                              recourir aux curés, aux officiers de inilicc ou à d'autres notables pour
                              rédiger  certains  actes,  tels  que  contrais  de  mariage,  testaments,
                              etc. Ces  actes, désignés sous  le  nom  d'actes  «sous seings  prives>>,
                              devaient  être rédigés  devant trois témoins de sexe mâle, âgés de 20
                              ans ou plus. Ils devaient être déposés par  la  suite dans le greffe d'un
                              notaire royal.
                                   La  consultation  des  acres  de  noraires  est  essentielle  à  la
                              recherche généalogique. Même si  l'état civil  du  Québec n été rédigé
                              en  deux  exemplaires, déposés  en  des endroits différents, il  existe
                              malheureusemenr  des  lacunes.  Certains  registres  ont  disparu,
                              d'autres  ont  éré mal  conservés  ou  ne  contierinenr pas  les rcnseigne-
                              ments essentiels  à  la poursuite  d'une  filiaiion.  On a  parfois  omis
                              d'inscrire  les noms des parents de l'un ou des deux  époiix, ou encore
                              les  prénoms  ne correspondent  pas  exactement  à  l'acte recherclie  ei
                              sembleni erronés. Le contrat  de mariage, s'il existe,  viendra confir-
                              mer,  infirmer  ou  compléter  ces  données. On  trouve  gériéralement
                              dans ces derniers les noms et prénoms des époux, leur  âge  et  leurs
                              lieux  de résidetice, ainsi que les noiiis  et  prénoms  de leurs parents.
                              Le  contrat  de  mariage  est  Iiabiiuellement  signé dans les jours  qui
                              precèdeiit  le  mariage et, quelquefois,  le jour  mème.  JI  remplacera
                              l'acre de mariage  reste inrrouvablc.
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