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renollveléÇ,es vœux et ses promesses( à Marie, il fit si bien une
Duit, qn1Lpar.rin1 ' détourner son maîtr} de dessus ses pieds
sans qu'il s'éveillât, et, s'étant heureusement dégagé de sa tor-
ture, il prit incontinent la fuite et s'enfonça danses bois.
Mais, après avoir beaucou~Hru, par des broussaillèSëtdes
halliers, jus'qu'à perdre haleine, il reconnut, à sa grande
frayeur, qu'il se re,trouvait précisément à ]~caba!?!Lf!'où il éta1l
parti. Il s'élance au plus tôt d'un autre côté, se met il courir
- avec plus de v',t sse encor'e; enfin le jour commençan t à poin-
dre, il aperçoit de nouveau la cabane. A]ors il monle sur lI.l,
arbre, d'où il peut apercevoi les Iroquois; il les voit allant ~t
venant tout a -tour de lui, suivant ses trace; assez bien mar-
quées sur la neige, mais tellement confondues à cause 0 es tours
et des détours qu'il ava.it faits, que les Ira uois s'y perdaient
eux-mêmes et hoe savaient de quel côté le poursuivre. Le jour
et la nuit llivants se passèrent ans ces frayeurs ~ortenes ;
mais le lendemain, tout le bois d'alentoul' étant dans lion profond
silence, j]-jugea qu'il pouvait d'escendre avec assurance. dans
-l'espoIr que sa fuite erait plus henreuse le jo';r qu'elle ne
l'a'Vait été la nuit. Il prend donc le chemin opposé à cehi
qt'l'avaient tenu les Iroquois à leur départ, et se me à marcher
à grands pas;. toutefois, sans y penser, il va se jeter dans no.;
autre bande 'ennemis, qui à l'instant ne manquent pas df' le
garroter fortement comme un captif repris. Se voyant replon-
ger dans son premier malheur, i s adresse de nouveau 8. sa
l'
Protectrice, parvient une seconde foi a se remettre en liberté
.. ..,r" , ,
et se dirige vers Ville-Marie. Chemin faisant, il rencon tre ort
à propos nn pied ou plutôt un os d'origp.al, qu'il suce et qu'il
ronge qnelqne temps; mais, quoiqu'il n'ait plus bientôt pour
tonte nourriture qne les bourg'eons des arbl~es, il est plein 0';)
d'espél'an. e queCellLqui l'avait fait -écl.apper de tant de périls 9 &
le conduira enfin au ort du salut. Après s'être slÏÛve deux
fois, il gravissait une petite colline, lorsque ]a même bande
d'Iroquois, des mains desquels il s'était échappé d'abü;d, m'OO:
tait de l'autre côté, revenant e Ville-Mane,-où elle avait fait
de nouveaux captifs. De sorte que, mi~ au sommet de cette
-
petite montagne: 1 se rencontre avec eux et se voit repris par