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CADIEUX

dont quatre vivaient encore au moment du remariage.
De Pierre Cadieu, elle eut un fils et décéda en 1699.
Pierre contracta un nouveau mariage le 29 mai 1702, à
la Pointe-aux-Trembles, avec Jeanne Marsan, fille de
Pierre et de Françoise Baiselat. Le couple eut 12 en-
fants, tous nés dans la paroisse de Saint-Joseph-de-la-
Rivière-des-Prairies. On constate que même si le père
figure au nombre des engagés de 1'Ouest entre 1688 et
1705, il rentre au foyer entre ses voyages.
Quant au deuxième des fils, Jean, baptisé Je 12
mars 1671, il épousa à Boucherville, le 30 mai 1695,
Marie Bourdon, fille de Jacques et de Marie Ménard. []
suivit l'exemple de son freTe et fut un engagé de l'Ouest
de 1695 à 1704, ce qui ne l'empêcha pas d'être le père
de six enfants, dont deux suivirent les traces de leur
père et de leur oncle en répondant à l'appel de l'Ouest.
II faut dire que sous le régime français, il n'y eut pas,
sauf l'agriculture, d'entreprises locales en nombre suf-
fisant pour fournir du travail à tous les rejetons des
familles nombreuses. Il n'existait qu'un seul négoce
important, la traite des fourrures.
D'ailleurs, Jean Cadieu en fut très probablement
victime. En effet, il serait décédé en 1709 dans l'île du
Grand-Calumet, au milieu de la rivière des Outaouais,
et, d'après Louvigny de Montigny, i.l serait le héros de
la légende de la Complainte à Cadieux, qui figure dans
nos répertoires de chansons populaires, mais ceci n'a
jamais été démontré, preuves à l'appui.
Des huit fille du couple Cadieu/Valade, trois dé-
cédèrent célibataires, dont l'une en bas âge. Marie-Ge-
neviève, que nous menti.onnions au tout début de cette
chronique, épousa à Montréal (1688) André Canaple dit
Valtagagne, un Parisien. Elle avait 20 ans Jorsque les

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