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CADIEUX

C'est tout d'abord au fort de Ville-Marie qu'il
s'installera. Une foi. son ngagement terminé, il loue
un emplacement sur la terre d'un autre pionnier, Ga-
briel Celle dit du Clos. II devait ainsi labourer un sol sur
lequel se dresse de no jours l'altière tour de la Place de
la Bourse.
Toujours célibataire, le pionnier attendra encore
quelques année pour e fixer sur son propre bien. En
1662, iJ s'engage auprè. du siem de Maisonneuve à
défricher quatre arpents à la pointe Saint-CharIe', puis
il entreprend un semblable travail ur la concession de
Barbe de Boulogne épouse de Louis d'Ailleboust, gou-
verneur de la Nouvelle-France. Dès 1643, ce dernier,
4ui possédait des connaissances en génie militaire, a-
vait doté Ville-Marie de, e premiers remparts de pierre
flanqués de bastion .
L'année 1663 marquera un point tournant dans
l'exi tence du défricheur. Pen avant la fin de septem-
bre, l'Aigle d'Or arrive à Québec et il en descend une
Rochelaise, Marie Valade, fille d'André et de Sarah
Cou seau. Sept maines plus tard, Jean et Marie se
présentent chez le notaire Bénigne Ba set pour leur
contrat de mariage, et le 26 novembre, en la chapelle de
1'Hôtel-Dieu, leur mariage e't célébré en présence de
Gabriel Celle dil du Clos et de Pi ne Gadois, 1 premier
habitant de Ville-Marie, c'est-à-dire le premier colon à
qui le sieur de Maisonneuve avait octroyé une conce -
sion.
Le couple eut dix enfants, dont deux fils. L'aîné de
ceux-ci, Pierre, baptisé le 7 avril 1666, épousa à Bou-
cherville, le 11 février 1697, Marguerite Ménard, fille
de Jacques et de Catherine Forestier, et déjà veuve de
François Lanctot, à qui elle avait donné sept enfants