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MATHH'.U


             Quentin (OU   antin); le couple porta pas moins de 15
             enfants au baptême. Marie-Anne, épou     de Pierre 00-
             Jin (1704), n'eut pas de postérité.
                 Marguerite fonda un foyer (1703) avel: François
             Vézina: Il enfants. Sa sœur, Élisabeth, choisit pour
             t5poux (1710) Pierre Vézina, le frère de François: 13
             enfants. Les Vézina étaient, comme les Mathieu de
             L'Ange-Gardien, les petits-fils du maître tonnelier Jac-
             ques Vézina.
                 Lors du recensement de 1666, la présence de Jean
             Mathieu est signalé dans la seigneurie de Beaupré; on
             le dit «habitant», sans plus. L'année suivante, toujours
             célibataire, il a entr pris de mettre son lot en valeur: il
             cultive huit arpents et possède une bête à corne '. L'un
             de ses voisins est nul autre que PieITe Tremblay, le plus
             prolifique des colons percherons. Jean Mathieu décéda
             à L'Ange-Gardien le 29 avril 1699 et y fut inhumé le
             surlendemain.

                 C'est un autre de nos pionniers dont des in crip-
             tions évoquent la mémoire de deux côtés de l' Atlanti-
             que. En effet, le 28 septembre 1991, une trentaine de
             Mathieu étaient de pa sage à Montignac dans le but d'y
             assister au dévoilement d'une plaque dans l'égli e de la
             commune, une initiative du président des Familles Ma-
             thieu d'Amérique, Me Hermann Mathieu. On avait re-
             cen é 3 600 chefs de famille portant ce nom, tant aux
             États-Unis qu'au Canada, de même que retracé pas
             main de 25 000 Mathieu en France; certains d'entre
             eux ont participé à la cérémonie, que présidait le maire
             de Montignal:, M. Jean Raffin. «Nous avons effectué un
             retour à la maison paternelle après 332 ans, écrivait Me
             Mathieu: Charentais un jour, Charentais toujours!»

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