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GUAY
gouverneur de la colonie, et l'intendant Jacques Ou-
chesneau ont signé le contrat de mariage en qualité de
témoins, par-devant le notaire Rageot. Celui-ci, dans le
document, ~crit Guay.
Au début de 1681, c'est au tour de Mathieu Guay
de fonder un foyer. Le 12 janvier, il se présente avec
Thérèse Poirier, fille de Vincent et de Françoise Pin-
guet, chez le notaire Ouquet. Son père l'accompagne, et
il signe fort clairement le contrat «Gaston Guay»,
même si le tabellion s'en tient à «Gué». Neuf jours plu~
tard, il signe l'acte de mariage de la même façon, et
avec paraphe.
De cette union naîtront sept enfants, dont cinq fils.
Devenu veuf en septembre 1693, il conduira à l'autel,
trois mois plus tard, Anne Brisson, qui décédera dès
novembre 1694, apres avoir donné naissance à un fils
qu'elle a eu la douleur de perdre. En 1695, Mathieu
contracte un troisième mariage, avec Marguerite Balan,
qui lui donnera Il enfants, dont quatre fils.
En 1687, François Guay, un frère de Mathieu,
épouse Anne-Madeleine Larchevêque; il est taillandier
et maréchal. A-t-il reçu quelque funeste ruade? Il meurt
un mois plus tard chez son beau-frère, Noël Levasseur,
en dépit des soins du chirurgien Timothée Roussel. Pas
de postérité.
Un autre frere de Mathieu sera plus heureux. En
juin 1691, Jean-Baptiste épouse à Sillery Marie-Agnès
Simon, fille de Hubert et de Marie Vié. Ce couple aura
Il enfants, dont quatre fils.
À cette époque un «nouveau» patronyme apparaît:
«Gastongué». Ainsi, lors de la naissance de la deuxième
fille du couple, Marie-Louise (1693), les registres la
disent fille de «Jean Baptiste Gastongué». Il en est de
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