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L'ACTE DE MARViGE RELIGIEUX
Avant la Révolution, le mariage civil n'existait pas; le
mariage catholique était obligatoire et seul reconnu légal
(pour les non-catholiques, voir la leçon (<A chacun sa
généalogie)) p. 205). Le mariage était généialement célé-
bré dans la paroisse où demeurait la future épouse.
En rédigeant I'acte de mariage, le curé indiquait pré-
noms, noms, âges, professions, paroisses de chacun des
futurs époux, ainsi que pour tous les parents et témoins.
Pas toujours d'une croix, tous, ou presque, signaient, les
femmes comme les hommes (dans l'Orne, l'auteur a vu
des dessins d'outils en guise de signature, mais n'a
jamais vu de croix).
Conclu peu de jours avant la cérémonie, le contrat de
mariage, assez répandu dans toutes les classes de la
société, est mentionné, mais pas systématiquement.
O Analysez bien I'acte de mariage qui peut révéler
des parents insoupçonnés sur lesquels vous devrez cher-
cher dans le cas où une difficulté survenait. Si c'est le
second mariage de l'un des époux, ou des deux, le pre-
mier mariage est mentionné, et I'acte sera à chercher
pour y puiser des précisions sur l'état civil, la parenté (un
parent peut être décédé entre deux cérémonies), la pro-
fession et l'adresse (qui peuvent être différentes d'un
mariage à l'autre) et le premier contrat de mariage.
L'acte de niariage est le plus recherché des
généalogistes : il est souvent bien détaillé et les
signatures sont celles de presque tous les
membresprésents de la famille, même ceux non
cités dans l'acte.