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de baptême. Les actes y sont rédigés au fur et à mesure
des événements; un acte de baptême pourra voisiner avec
un acte de sépulture. II n'y a pas de registre par nature
d'acte (en principe; l'auteur n'a pas rencontré ce cas).
Bien que commençant par la fin, la lecture est en va-et-
vient; l'acte de sépulture vous donnera l'âge du décédé :
vous chercherez son acte de baptême, qui vous fera
ensuite découvrir son acte de mariage (par une des
méthodes ci-dessous).
En cours de lecture, la découverte d'un acte concernant
un autre parent vous fera parcourir le registre autrement.

Souvent, les curés notaient en marge des registres les
noms des personnes concernées, ce qui aujourd'hui faci-
lite le travail du chercheur. A défaut de trouver en marge
un nom, le généalogiste peut trouver les lettres B, M ou
S, indiquant s'il s'agit d'un acte de baptême, de mariage
ou de sépulture, encore que, pour ce dernier cas, on
puisse avoir : Mortuaire ou Ohit.
Nous vous l'avons déjà précisé, les curés tenaient leur
registre en double exemplaire. L'original est signé par
les parties concernées, le double est (parfois) une consi-
gnation des actes originaux réalisée ultérieurement. Vous
aurez donc. si la commune a versé ses registres, deux
registres à consulter en cas de difficulté. Le texte ci-après
vous en prouve l'utilité.

Le temps n'est pas un obstacle...

Louis Gasse, veuf de Marie Moiré, épousa en
secondes noces Julienne Buin en 1721. en
l'église Notre-Dame à Pringé dans la Sarthe:
le registre de sa paroisse reste muet quant à sa
premiére union. Où et quand Louis Gasse avait-
il convolé en justes noces avec Marie Moiré?