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donnance de feu Mm  Panet, en date du  27 avril 1832, annexant une partle
                        & la  paroisse  de Saint-Mathias à elle de Saint-Athanas-,  quoique par  un
                         oubli de la part des commissaire.i il n'en  soit pas fait mention dans la procla-
                        mation  royale érigeant  civilement la paroisse  de Saint-Mathias.  Par  CO?-
                        ûéquent,  ceux  que  cette  ordonnance  ne  concerne  pas  continueront  à  dc-
                        pendre de la paroisse de Saint-Athanase pour le spirituel, tout en dépendant
                         de Saint-Mathias pour le teniporel.  (Registre des lettres, v.  17, p.  244.)
                             M. C.-F. &mu  à M. P.-M. Bardy, M.P.P. (sans indication d'endroit)
                         (Québec, 16 décembre 1835).  Vu  que par  une proclamation  royale la pa-
                         roisse  de Saint-Mathias  a été érige civilement, M"  l'évêque  de Québec ne
                         peut maintenant  annexer  à cette  paroisse  le  rang de Sain,t-Simon, dam la
                        seigneuriede Chambly, comme on le lui demande dans la requête que M. Bar-
                         dy lui a présentée. Quant  à cette partie de  Saint-Xathias, déjà annexée à
                         Saint-Athanase par une ordonnance de feu hl"  Panet, elle continuera de dé-
                        pendre de Saint-Athanase pour le spirituel, en attetidant  qu'une nougelle loi
                        permette  qu'elle en dépende aussi  pour  le temporel.  (Registre des lettres,
                        v.  17, p.  246.)
                             M.  C:F.   Cazeau à l'honorable  Jean-X.  Rolland.  à Montréal  (Québec,
                         16 décembre 1835).  hisr l'évêque de Québec est disposé à annexer les gens
                        du Grand-Eois et du Fort-George à la nouvelle paroise de Mou,noir si  AI.
                         Rolland  parvient  à  les y  faire consentir et  à  présenter  à  I'évêape  une  re-
                         quête  dans  ce  sens.  Si Mgr  Signay  n'a  pas  fait mention  de  la  première
                         érection de la paroisse  de  Sainte-Marie, en  1798, dans  son décret de 1832
                         qui l'érigeait de nouveau, c'est  qu'on  n'en  parlait pas dans la requête  qu'on
                         lui a présentée et I'on  deniandait simplement l'érection  canonique de Sainte-
                         Marie : si, lors de la promulgation  du décret canonique de 1832. l'on n'a  pas
                         érigé deux paroisses dans la seigneurie de Monnoir, c'est que dans le temps
                         les esprits étaient très montés et s'opposaiefit absolument  à l'érection cano-
                         nique de deux paroisses. Quant à cette partie de la  seigneurie de hIonnoir,
                         qui est coniprise entre la  seigneurie de Chambl?  et  ln  Rivièredes-Hurons,
                         si I'on conisulte les décrets de l'érection canonique de Sainte-Marie  (celui de
                         1832) et de Saint-Mathias  (19 novembre 1830), il est clair que cette partie
                         de territoire appartient à Sainte-Marie quoiqu'elle en  fut exclue par  le  dé-
                         cret de 1798.  Il s'ensuit  donc que le manoir de M. Rolland  se  trouve dans
                         les limites de Sainte-Marie.  (Registrr des lettres, v. 17, p. 247.)
                             Requéte  des  marguilliers de  la  varoisse  de  Saint-Pierre-les-Becquets
                         demandant qu'il leur soit permis de prêter la somme de soixante livres cours
                         achiel, à la fahrique de Saint-Jean-Deschaillons  (Saint-Pierre-les-Becquets,
                         13 décembre 1835).  Mgr Joseph  Signay. - 11 permet de prêter  la somme
                         mentionnée cidessus pour aider à payer les frais de I'agrandisseme~t de l'é-
                         glise de Saint-Jean~Deschaillons (Québec, 18 décembre 1835). (Registre des
                         requêtes,  V.  H, f. 190 v.)
                             M. C.-F.  Cazeau à M. Louis hlerc, marguillier en  charge,  à  Saint-
                         Roch,  Québec  (Québec,  19 décembre 1835).  Feu  M"  B.-C.  Panet  ayant
                         réglé par une ordonnance en date du 26 septembre 1829 que les syndics de
                         l'église jouiraient  d'un banc leur vie durant, Mgr l'évêque de Québec le prie
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