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M"  P.-F.  Turgeon  à M.  (Charles-Joseph)  Asselin, curé à l'Isle-aux-
                       Coudres  (Québec, 4 juillet  1835).  M. Asselin peut  construire l'écurie  dont
                       il parle dans sa lettre sans recourir aux  formalités de l'acte de 1791 qui ne
                       sont exigées que  pour  la  construction  ou  la réparation  des  églises  et  des
                       preshhytères, ou I'ûgrandisscrnerit des cimetières.  (Regkhe des lethes, v. 17,
                       p. 11.)
                           W Joseph  Signa).  à M.  (Louis)  Proulx.  curé  à  Saint-Pierre-les-
                       Becquets  (Sainte-Anne-de-la-Pérade,  4  j'uillet  1835).  Il  lui  permet  "de
                       laisser construire, sur le demi-arpent de terre de front concédé à l'usage du
                       cuférle la paroisse Saint-Pierre les Becquets, lanouvelle église dont la place,
                       qui a été marquée par le commissaire (le feu Ma' Panet. se troui-e étre sur le
                       dit dmi-arpent mentionné en i'acte  de la concession."  Sa lettre pastorale d'il
                       24 mars peut être un  garant  de cette permission.  (Registre  des Jethes,  Y.
                         . .
                       17. o. 18.)
                           MF Joreph  Signa?.  Lettre pastorale aux Iiabitants  de Saint-l'ierre-leç-
                       Becquets  (Québec, 4 juillet  1835).  Il n'a  pas  changé  aucune  des disposi-
                       tions  esprimées  dan-  sa  lettre  du  21 mars  dernier  concernant  le  site  de
                       l'église  de Saint-Pierre-les-Becquets ; il  s'en  ticnt  ahsolurnent  aux clauscs
                       de  la  dite  lettre.  11. Françoi,s-Xavier  Coté,  curé  de  Sainte-Geneviève,
                       charcé ,de faire la  lecture de la  pr6senrc  !ettre ,pastorale dans la  chaire de
                       I'éclise de  Saint-Pi'erre-les*Becquets, lira aussi celle du 24 mars.  (Registre
                       L, f.  162 17.)
                           Mer P:F.   Turgeon à M.  (Alexis)  Mailloux.  directeur  di1  collège  de
                       Sainte-Anne-de-la-Pocatière  (Québec. 7 juillet  1835).  Id  espère toujours
                       que  31.  bIailloiix  rontinuera  i dirigcr  le  collèpe  [le  Sainte-hnne-de-la-
                       Pocatière.  II :serait bien difficile de trouver quelqu'un  qui  pût  le  rempla.
                       cer dans une charge aussi iiiil,ortante.  "ML' de Qi~éhec avait trotivé en vous
                       l'homme  calcu,l,é pour  cette  oeuvre  importante;  et  je  crois me rendre I'in-
                       terprete de ses smdiments en vous disant que vous avez sa confiance, comme
                       je  crois vous rendre  justice  en  ajoutant  que vois la  méritez.  Aussi.  suis-
                       je  bien persuadé que je  ne fais que remplir les vues de votre premier pasteur
                       en vous proposant  de renou~.eler ccttc année le gEnkreux sacrifice que vous
                       fîtes l'an  dernier pour  le  bien  du  diccése."  Qu'il  me  craigne  pas trop le
                       manque de  SC?  forces physiques ; il peut et doit compter que la divine  Pro-
                       vidence  le  soutiendra dans  un  laheur  qui,  à  la  vérité,  est  fatigant  et  pas
                       toujours  agréable.  (Registre des lettres, v.  17, p. 12.)
                           5fgr P.-F. Turgeon  à M"  I'évtquc  de Telmesse, à Montréal  (Québec.
                       7  juillet  1835).  Id  n'est  pas opposé  à ce qu'un  oouveau diocèse  soit  érigé
                       dans le district de Monwéal;  wulement, il  a tou.iours été d'avis qu'il  fallait
                       s'entendre  avec  le Fouvernement  avant d'en  venir  là : et voilà  pourquoi  il
                       avait "suggéré  que l'on  pri5t  la cour de Rome de tenter elle-mhc d'am-
                       gement par I'eutremise dii cardinal \Veld  ; Son Eminence. à laquelle il  en a
                       &té parlé, n'a pas jugé  bon de s'en  meler  et tout est resté! là."  II  faut  donc
                       .songer à  autre chose.  II croit   tuut, il faudrait s'occuper  de nonuner
                       un coadjuteur à l'év&que de Montréal.  "Les  bulles  obtenues, le  c!ergé  du
                       district de Montréal prkenterait une supplique à Sa Majesté pour lui deman-
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