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fait M. Iiévêque de la desserte de Saint-Pierre-les-Eecq~iets et de celle
de Saint-Jean-De;chaillons. Les pouvoirs qu'il lui a donnés comme cur6 de
ces deux paroisses cesseront le 29 septembre de l'année courante. (Regis-
he des lethes, v. 17, p. 4s.)
Mgr Joseph Signay à hlp I'évéque de Telniesse, à Montréal (Québec,
2 septembre 1836). Un évêque auquel le saint-siège adrese directement
un bref a-t-il besoin de recourir à uii autre évêque pour la vérification di1
dit bref? Il ne le croît pas; dans tous les cas, il enverra volontiers à Mg'
de Juliopolis la commission dont parle MD Lartigue. Est-il nécessaire
d'avertir le gouverneur de l'arrivée de ce bref qui établit un nouv,eau diacè-
se? Celui-ci est à Montrial, MC' Lartigue pourrait peut-être lui en parler
"ne fut-ce que pour lui dire que nous voyoiij bien, par !e contenu de la dé-
pèche dont il vient de nous donner communication, que le puverneirient
ne ise soucie guére de se méler à l'avenir de oe qui nous concerne." En
outre, si Mg" Lartigue prend pos,sessioii de son siège sans formalité quel-
conque quant au civil, il pourra en résulter des difficult'és sérieujes dans
l'avenir. "Ne nous exposons pas par des procédés trop précipités à nous
voir refuser les sanctions des actes dont nous acons besoin et surtout: de
l'incorporation de S. Jacques." M" Lartigue fera bien ce qu'il lui plaira;
s'il se décide à prendre immédiatement possesion de ;;on siège, Mm Si-
gnay se considérera aiissitot comme n'ayant plus d'autorité sur son district
et cela avant qu'ils aient fait entre eux les arrangements nécessaires au
sujet des ~prètres de l'un et l'autre diocèse, qui auront prohahlement le dé-
sir de reveni'r ou de retourner dans leur diocke d'origine, "car on vous
fait dire que vou~s ètes autorisé à garder dane votre district tous les prétres
qui y sont, et à rédamer tous les prêtres natifs de votre nouveau diocèse
qui se trouvent dans le mien, mais que pour le bien de la paix, vous vous
abstiendrez d'user de cette prérogative. C'est bien ce que vous avez sans
doute de plus sage et de plus prudent à faire dans les circonstances, car tout
serait dans le trouble.. . Et que feriez-vous de mes quéhkois qui vous
demanderaient aussi leur domicile natal et leur retour vers l'kèque à qui ils
ont promis obéissance et respect. Je crois que vous et moi aurions bien-
tôt lieu de nous plaindre de l'effet d'une telle pGrogative." Il fera, tout
de même, son possible pour procurer à hl" Lartipue les prétres qu'il ré-
dame dès maintenant, s'il peut les remplacer. "Voilà que l'hôpital de
marine, où il y aura constamment un grand nombre de malades, va nie for-
cer de m,ettre un prêtre de plus à Saint-Roch où la besogne est devenue ac-
cablante." II lui envoie pour le district de Montréal des copies du mande-
ment annonçant la publication de l'Extrait du Rituel. (Regirtre de5 let-
Ires, v. 17, p. 455.)
M" Joseph Signay à h1. (Charles-Vincent) Fournier, curé à la Biaie-
du-Febvre (Nicolet, 6 septembre 1836). C'est avec le regret le plus sen-
sible qu'il accepte la démission que lui fait M. Fournier d~e la cure de la
Baiedu-Febvre. II le remercie des services importants qu'il a rendus à la
religion dans l'exercice du saint ministère. Il chargera le curé qui le rem-
placera à la Baie-du-Febvre de lui payer "le tiers des dimes de cette parois-
se que vous avez desservie bien audelà du temps fixé pour prétendre P ce