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                       et ont droit, par conséquent, à un banc dans la chapelle tant qu'il  n'y  aura
                       pas de desserte à Saint-Bernard.  D'un  autre côté, les gens de la "lieue-du-
                   ;
                       Bras" sont assujétis aux mêmes charges que les paroissiens de Saint~Isidore
                       pour tout ce qui concerne les droits tant du curéique de l'église.  (Registre
                       des lettres,  Y.  17, p. 386.)
                           Mm  Jaseph  Signay.  Addition  pour  la  paroisse  de  Saint-Pierre-les-
                   r   Becquets  (au  68 article  du  mandement  de la  visite  pastorale  du  11 mai
                       1836). Il les avertit que durant la  visite pastorale qu'il  fera dans leur pa-
                   :   roisse dans le cours de l'été, il  désire qu'il  ne  soit  pa question en sa pré-
                       sence, ni entre eux, de la malheureuse question qui les divise au sujet du site
                   i   de l'église  (mai 1836). (Registre M, f. 15 r.)
                           Mn Joseph Signay à M.  (Louis) Raby, curé au Château-Richer  (Qu&
                   ;   bec, 25 mai 1836). De retour de Nicolet le 18 du courant, il n'a  pd trouver
                       le temps de répondre à sa lettre avant ce jour.  D'ailleurs,  ili ne  sait que ré-
                   !   pundre  à  ce que  demande  M.  Raby;  il  ne  peut  comprendre  ,pourquoi M.
                   :   Raby désire quitter  le Château-Richer  quand toumt  le monde  est satisfait et
                   ;   que son supérieur n'a  rien  à lui reprocher  au  sujet de  son administration.
                   ;   Les petites  difficultés qu'il  rencontre  dans  le  poste  actuel  il  les  rencon-
                   I   trera ailleurs, et partout  où il ira il trouvera des  raisons de w  plaindre  s'il
                   :   se laisse trop aller aux divagations de son imagination.  (Registre des letwes,
                   1   v. 17, p. 389.)
                           Algr Joseph Signay.  Lettre pastorale aux, sauvages iroquois  du  Sault-
                       Saint-Louis  (Québec, 26 niai 1836).  Il leur reproche la conduite injuste et
                        eine d'ingratitude qu'ils tiennent à l'égard  de leur mission,naire, M. Joseph
                     . $' arcoux.  Non contents de le maltraiter et de porter contre lui des accusa-
                       tions fausses, ils ont négligé des années entières de lui 'payer ses redevances
                       dont il a grandement besoin.  II ne  peut  detiieurer  insensible à  la situation
                       où 3e  truyve  M.  Marcoux.  Cest pourquoi  il  lui  ordonne  de  ne  pas  leur
                       donner la procession de la Féte-Dieu, ni  celle de I'Assoniption.  iii le feu dc
                       i'oie de la Saint-Jean-Baptiste, ni  le messe de iiiinuit que lorsqu'ils lui auront
                      bayé  tout  ce  qu'ils  lui  doivent :soit en  blé.  soit  en  argent.  Il  les  avertit
                      de plus  de  ne pas lui  envoyer de  requëtes contre leur iiiissionnaire.  C'est
                      ,bien à contre-coeur qu'il  leur adresse cette  lettre pastorale, niais son devoir
                       dévéque l'y oblice.  (Reyisfre M, f. 15 Y.)
                          Mm  Joseph  Signay.  Acte  du  sous-diaconat  de M.  tVilliam  Dunn,
                      acolyte  du  diocèse  d'Ossory  en  Irlande  (dans  la  cathédrale  de Québec,
                      28 mai 1836). (Reyislre M, f. 17 r.)
                          Mu Joseph Signay à M. (Joseph-David)  Déziel, curé à la Rivièredu-
                      Loup,  district  de Québec  (Québec. 31 mai  1836).  Il  voudrait  bien  per-
                      'mettre à  M.  Déziel de  faire l'acquisition  du terrain  que celui-ci  a en  vue.
                      Mais il ne faut pas grever la fabrique de charges trop onéreuses. II lui permet,
                      ,tout de même, de prendre quarante loiiis des deniers de la fabrique et ceh
                      à condition que les paroissiens  lui adressent une requéte dans ce sens.  "Re-
                      marquez bien  que votre  fabrique  n'est  pas  autorisée  par la  loi  à acquérir',
                      et qu'elle ne peut le faire qu'en vertu de lettres patentes qui lui coûteront au
                      moind £15." (Registre des lefwes,  V.  17, p. 389 v.)
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