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Jacques Faquin, pour aller à Saint-Hermas. C'est son désir que ses tar-
respondances avec le président de la Société constitutioiinelle de Mont:-éal
ne soient paç publiées. Dans l'observation qu'il lui a faite à propos du coad-
juteur, il ne voulait pas parler d'un coadjuteur à h,lontréal, mais seul'ement
du mode d'électiori ducoadjuteur de Québec. II comniuniqiiera avec ce mon-
:sieur qui écrit dans les Gacet:es et Ii?i dira que c'est son desir qu'il cesse. de
le faire. Son Excellence le gouverneur lui a ,répandu au sujet de la requête
des sauvages de Saint-Régis. D'après ce que celui-ci dit, il appert que le dit
Lazare Williaria aurait été nommé maître d'école sur la reconimandation. de
certains mes si eu;^ "who ~~~~~e a lively interest in inti-odi?cin~ 5mongst :he In-
dians liabits of cii.iliza:ioii." Lazare Wil!iaiiis aurzit ttuclie ilans un s<mi-
naire épiscopalien au États-Unis e: il est ninintenant diacre de l'eglise &pis-
copalieiine américaine. Son Excelleiice n joint à sa lettre trois affidzvits eii
faveur du dit IViliimi, si~nés par au moins viiigt sauvages assermentés qui
disent n'avoir jamais signé aucune requête contre lui. "Je n'ai jamais vil
avec indifférenceare projet de publier "Les paroles d'un croyant", et je pense
Fe, Insqu'on eii purla pour la première fois, je voiis cn ai dis quelque chilse.
Le lûmars, vous r&<mdites à Mgrde Sidyme: "Je ne suis pas du tout d'avis
qu'on ait l'air, pour le nionient, de s'apercevoir d'une nouvelle édition des
"Paroles d'un croyant", si elle a lieu ce que je n'ai pas encore vérifié. Je
crois qu'en effet la religion ne ferait qu'y perdre, et le clergé se compro-
mettre; mais en tmiporiiant, nous aurons notre tour. Vous voudrez doric :i
penser de nouveaii, aiin de ne prendre aucun parti 3 ce sujet sans en avoir
bien resé 'les suite;." (Regisfre des lettres. Y. 17, p. 372.)
MG' Joseph Signay à hl. ('l'héodorej de La Porte, à Londres (Qukbw:,
'7 mai 1831;). Il regrette d'avoir eu à interrnmpre ses correspondances avemi
I'alili,P Tliavenet. "'Ce n'est pas sans répugnance que j'en agis ainsi avec un
,pritrc si cstirnnh'le d'ailleurs et à qui tot~i les réc!airnaas du Canada re-
connxissent avoir de grandes obligations." C'est parce que M. Tliavenet: nc
lui donne pas les rensei~nements qiiil désire, et qu'il présente sans cesci de
nouvelles difficultés. qu'il a déudé de ne plus s'occuper de cette affaire. Ce
q-u'il ne peut s'expliqiier maintenant c'est que M. Thavenet charge à l'évèch'i
de Québec, aux Ursulines de Québec et des Trois-Ri.:ières, des frais ciné-
qui
~ux dimintient d':iiitant les sommes qui doivent revenir des réclaina-
tions, tandis que les communautés de Montréal ii'auront pre,sque rien .i
perdre. M. Tliavenrt <!érlzre lui-même. dans le précis de sa redilitim de
comptes du 24 aoùt 1S31, qu'il veut rendre justice à. toiis. Afin d'enibrouil-
ler davantage les chcses. il charge un avocat de régler les réclamations dues
à chaque communauté, au lieu de laisjer les communazités s'entendre aitre
elles, comme AISr ljignay lui a proposé. Il a recu la lettre de M. de L1 Porte,
du 5 décembre 1;335, contenant la circulaire de M. Thavenet. du 21 no-
vembre 1835. Il le remercie des noiivelles qu'il l'ui donne relati~-enierit 1
,Mgr de Juliopolis qui, d'après ce que celui-ci vient d'&rire, était à Rome
le 22 février. Uri des prêtres du séminaire de Quéhec, hI. Jean Holrneci,
part maintenant pur l'Europe "chargé de divemes commissions de la part
des maisons d'éducation." Il lui remettra des dépkhes du "Père Desjardins