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ARCHIVES DE  QUEBEC                     201

                       pas aller à Saint-Cyprien.  Puisqu'un  directeur est nommé au collhge deCham-
                       bly, M. Patrick Burke restera à son poste.  Mgr de Telmease jugera  si M. Pais-
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                       ley doit rester  à la Petite-Nation.  (Regialre dea lettres,  v.  14, p.  481.)
                           M.  C.-F.  Caeeau,  secrétaire,  à  M.  P.-E.  Taschereau,  écuyer,  à  Québec
                       (Québec. 7 oetobre 1831).  Mgr Panet suspendra le décret d'érection de la pa-
                  :    roisse de Saiote-Marguerite (de Dorchester) jusqu'à  ce que la requête mention-
                  ?    née dans la lettre de M. Taschereau lui soit parvenue.  (Reg&lrs da leltra. v.  14,
                       p.  482.)
                           Mar B.-C.  Panet à Mar Henry Conwell, évêque de Philadelphie (Québec, 8
                  ;    octobre 1831).  Ce M. (Bernard) Madden est venu à Québec en 1829.  Mgr Pa-
                  !    net lui confia la desserte du canton de Frampton, mais fut oblige de l'en retirer
                       sur des preuves qu'on  lui donna que ce monsieur  se laissait  aller  à l'intempé-
                       rance.  C'est  tout ce qu'il  eut à lui reproeber.   espère que depuis ce temps il
                  !    a danné des gages de sa bonne conduite et que ce qu'il dit de lui ne l'empêchera
                  '
                       pas d'être employé dans le diocèse de Philadelphie.  (Registre des lettres,  v.  14,
                  j    p.  483.)
                  '        Mc'  B.-C.  Panet.  Acte du sous-diaconat  de MM.  Théophile Brassard et
                  i    Jacques-Benjamin  Grenier  (dans la cathédrale de Québec le 9 octobre  1831)
                       (Québec, 9 octobre 1831).  (Reg&iate K, f.  180 v.)
                           ME'  B.-C.  Panet  M. (Jean-Baptiste) Bélanger, de présent à Québec (Qué-
                  !    bec,  10 oetobre 1831).  Il le prie d'accepter  la cure de Saint-Ours afin de donner
                       à ses confrères l'exemple d'une parfaite soumission à son évêque.  " Votre obéi-
                       caiire en cette orca5ioii ne  fera q.ie mt. con6riiii.r #laiia la Iiaiite opiriion quc j'ui
                       toujours ru de vous.  " (RPgislre des Irliren.  v.  14, p. 483.)
                          - Mgw B.A. Panet  à M. (Charles)  Dion,  vicaire  ?i ~écancour (Québec,  12
                       octobre 1831).  Comme M. Dion est le plus ancien vieaire du district, il le charge
                       de la desserte de la paroisse de Saiot-Grégoire, en attendant qu'il puisse y nom-
                       mer  un curé.  M. (Jules) Desrochers, qui sera ordonné pr&tre prochainement, le
                       remplacera  à  Bécancour,  pendant  le  temps  qu'il  desservira  Saint-Grégoire.
                       (Regialre des lettres. v.  14, p.  484.)
                           Mar B.K.  Panet"  hIPrl'évi.qui ilel'elmewe,  à Moiitrlal (Qiiéliec, 12octo-
                       Iirc 1831).  Lt.5 mes sieur^ i!e  Çniiit-Jiwii.<lc I)orclir*tt.r  Iiii ont iIt,iiianilt #le faire
                       revenir M.  (Remi) Gaulin dans leur paroisse.  " Je leur ai répondu que ne  con-
                       noissant  ni les  besoins des  Curés du District de Montréal,  ni les qualités des
                       Pretres qu'il est à propos d'y placer, je  ne pouvois faire autrement que de m'en
                       rapporter au jugement  et à la prudence de mon Grand Vicaire suffragant de ce
                       District.  En donnant donc mission à ceux qu'il  nomme  aux différentes cures,
                      je ne fais autre chose que de confirmer son ehoix.  Si donc un Retre, que l'fivè-
                       que de ce District juge propre à une Cure, refuse de l'accepter,  je  suis  obligé de
                       révoquer la lettre de Mission qu'il a eue de moi et il se trouve pur là privé des
                       pouvoirs qu'il avait regus pour la Cure qu'il oceupe.  Je pense que dans cc cas
                      personne ne peut juger  que je puisse en agir autrement.  Car  ce n'est  pas aux
                                                   . -
                      PrCtres, ni a toute autre personne à juger eur-m&mes des curés qui leur convien-
                      nent, ou ne leur conviennent pas.  Sans eela ce serait aux inférieurs à faire la loi
                      aux Supérieurs.  Alors que deviendrait la disciplie ecclésiastique dans le clergé
                      et le bonordre dam toug les autres états ?  ~Ipiroit que ces raisons ont  fait  sur
                      l'esprit  de ces MessrB quelque impression et ils sont partis,  comme ils sont ve-
                      nus."  M.  (Jean-Baptiste)  Bélanger, après avoir  d'abord  refusé d'aller  curé à
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