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de  l'Assemblée  Nationale,  disait  récemment:  "Pour  pouvoir  édifier

                         l'avenir,  il falit  conserver  la mdmoire  du  passé".




                                Nos  registres  d'état  civil  consistent  en  de.~ originaux  dont

                         l'un,  pmpriété  d-  ilEtat, est conservé  dans  les archives  des  Palais

                         de  Justice,  et l'autre,  propriété  de  llEglise, est conser~é dans

                         chaque  presbytère  concerns.     Cette  dualité  a  certainement  eu  le mé-

                         rite d'emgêcher  la ?isparition totale  de  certains de  ces  registras

                         dont  l'un  des  exemplaires  a  pu  être  détrdit  au  cours  des  ans.




                                                                                                =sen-
                                La  conser~ation de  notre  état  civil n'est  pas  sans  prl
                         ter un  certain nombre  de  problèmes.      Il faut  souligner  ici la dété-

                         rioration,  ou  la déprédation  des  registres.  Plusieurs  de  ces  docu-

                        ments  remontent      deux  ou  trois cents        d'existence,  ils sont  sou-

                         vent  placés  dans  des  pièc2s  surchauffées  ou  trop  humides,  ce  qui  fa-

                         vorise  leur  détérioration.  Aussi  noas  ne  pouvons  qae  féliciter le

                        Ministère  de  la Justice  de  la décision  qu'il  a  prise  de  remettre,


                         aux  Archives  Nationales  du  Québec,  les registres  et documents  an-
                         térieurs  à  1875.   Nous  croyons  que  des  Archivistes  de  métier  seront


                        plus  en  mesure  de  les protéger  contre  l'usure  du  temps.




                                Il nous  faut  aussi  considérer  la possibilité  de  la dépréda-
                         tion  des  registres  par  les chercheurs.       Nsus  sommes  persladés  qu'il


                         s'agit  do  cas  isolés,  causés  par  des  amateurs  qui  ignorent  les con-
                         séqua?ces  de  leurs  actes.  Les  vrais  chercheurs,  membres  des  socié-


                         tés  de  généalogie  ou  d'Histoire,  ne  commettent  pas  d'actes  de  van-
                         dalisne.  Ils sont  conscients  de  l'impartance  de  ces  documents.
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