Page 27 - index
P. 27
de l'Assemblée Nationale, disait récemment: "Pour pouvoir édifier
l'avenir, il falit conserver la mdmoire du passé".
Nos registres d'état civil consistent en de.~ originaux dont
l'un, pmpriété d- ilEtat, est conservé dans les archives des Palais
de Justice, et l'autre, propriété de llEglise, est conser~é dans
chaque presbytère concerns. Cette dualité a certainement eu le mé-
rite d'emgêcher la ?isparition totale de certains de ces registras
dont l'un des exemplaires a pu être détrdit au cours des ans.
=sen-
La conser~ation de notre état civil n'est pas sans prl
ter un certain nombre de problèmes. Il faut souligner ici la dété-
rioration, ou la déprédation des registres. Plusieurs de ces docu-
ments remontent deux ou trois cents d'existence, ils sont sou-
vent placés dans des pièc2s surchauffées ou trop humides, ce qui fa-
vorise leur détérioration. Aussi noas ne pouvons qae féliciter le
Ministère de la Justice de la décision qu'il a prise de remettre,
aux Archives Nationales du Québec, les registres et documents an-
térieurs à 1875. Nous croyons que des Archivistes de métier seront
plus en mesure de les protéger contre l'usure du temps.
Il nous faut aussi considérer la possibilité de la dépréda-
tion des registres par les chercheurs. Nsus sommes persladés qu'il
s'agit do cas isolés, causés par des amateurs qui ignorent les con-
séqua?ces de leurs actes. Les vrais chercheurs, membres des socié-
tés de généalogie ou d'Histoire, ne commettent pas d'actes de van-
dalisne. Ils sont conscients de l'impartance de ces documents.