Page 44 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

JOURNAL DU MARQ.IT1Ç DE XONTCALM 547

qiiinze $, vingt niillo hommes de troupe. Sur trriis les
ùât,irrieots qui sont. actiielleme~it en riviére ils n'ont pas
plus de sept cents lioniines 11c troupes, rôdeurs de bois,
cornniandés pur le capitaine Gorham. Ils savent bien
que nous n'avons qiie quatre frégates; ils ne craignent
que les brfilots et se gardent tien. Ils espèrent beaiicoup
(l'un bombardement. Le sieur Vitré est. leiir pilote, ils
ont peu de malades.
Les vaisseaux de ligue qui sont en riaikre actuelle-
ment doivent monter jusqii'au Trou-Saint-Patrice. où
hi. Mercier doit établi? un mortier qui fera peut-être
plus d'effet que ses boulete rouges. DI. de Repentigny,
dtabli b %nt-Joachim, quitta son posteavec iiiia partie
de sou monde pour se rendre i l'Ile-d'Or10i~ns, B l'invi-
tatioii d* II. Mercier.
M. de Vnii<lreuil parolt dnns le sentiment d'y faire
passer six cents hommes de plus.
On a fait la revue des miliciens de Qukbec. M. le
marquis de Vaudreuil n'a pii &tre persuadé de letir
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parler ni de les voir; M. le marquis de Nontcalm les ci
ri18 et les e hnraiigiiés, ce qui a 6té rdlioiidu d'lin cri
général de : Vive le Roi : On va t,iavailler b diviser ces
milicien3 en trois clnuses, et B iiiie disposition générale.
Trois criits hommes doivent aller juindre II de
Ilepentigny. Il arrive des miliciens de Montréal. On
fait lin couimniideiiient de ~uillr hommes.
Les cajeiix doiveiit partir, le 8 ;tu soir, MYCC deux
cents Canadiens eii o;iiiots, polir les sliuteiiir contre les
berges, inaia les Ca,nadieiis ont refusé net ; il n'y avoit
nul officier poiii. leur p;~rlei et ils étoient réduits a,iix
eshortatioiis du P. Beaiisset, j&suit,e, qui les tournait