Page 38 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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JOURNAL  DU  blARQUIS  DE  MONTCALM   541
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                                    aux emr~lois vacants des officiers de ces milices dont les
                                    compagnies  n'ont  poiiit  accord4  (sic).   On  a  reconnu
                                    les gués à retrancher le long de la rivière Saint-Charles.
                                      nu 11 juin  1759. -Les  brîllots cominencenl B  pas-
                                   ser  ti  l'Anse-des-Mbrcs.  L'accident  ariisé à  la  Toison-
                                   ~1'0~ prendre  des précautionn lioiir  en  prévenir  de
                                        fait
                                    pareils.  Oii  en  espkre  beancoup,  et  il  est  bien  b
                                    suuhaitei quc nos  espkrances  ne  soient  pas  tromp6es.
                                    On ne peut  trop louer  le  akle  de  nos  officiers  marins.
                                   On a décidé trois ponts sur la 1iviSre Saint-Charles.  Si
                                   nous  ne  ma,nqiiions  pas  d'outils,  de  bois  et  de  tant.
                                   d'aiiti'es  choses n6cessaires,  on eniploieroit pliis  de  tm-
                                   vailleiire.  Les dépenses n'en  ont pas été moins exorbi-
                                   taiites  l'année  pa,ssée.  $1.  de  Beaiibassin  a arinoiicB
                                   quatre saiivages ; t-oili des secoiirs, cela  I  Ce  qu'il  y  a
                                   de plus singiilier  c'est  que JI. le iiiarquis de Vaudreuil
                                   i'a  envoy6 ail Loiig-Sault  dans  i'opinion  d'en  troiivei.
                                   Tl  devoit y  attendre des  ordres  de  M.  de  Boishdbert.
                                   dont il n'a pas oui  parler  depuis  le  28  avril.  Le  dit
                                   Boisli6bert, sujet médiocre, lettvé, vantb, n'a jamais rieu
                                   f&it que le eommerce qui lui a valu trois X  quatre cent
                                   mille  livres, mais point  la  guerre,  et  Ileaubassin  con-
                                   vient que son  voyage n'a et4 et ne poiivoit être d'aucurie
                                   iitilitd.
                                     AI. de LQry nous  apprend  que  la  flotte  ennemie  a
                                   aiigmenté d'un gros vnisseau, d'uiie  frégate et d'uu petit
                                   navire ; on en compte trente-deux depuis le Bic jusqu'aii
                                   Cap-Tourinente.
                                     La carnlerie  sr. forme.  Les  diRicultSs  augmentenc
                                   ainsi que les ddpeuses  cc  pourraient  bien  ne pas pro-
                                   duire des effets équivalents.  M. le marquis de hIoutcalm
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