Page 28 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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avant,. Si je prends le fort Outario, peiit-étre ne pi.en-
dmi-jqiade vieux Choiiagiieii. Si leiirs barrliics sont,
daiis le port, j'essaierai du les briîlei, ou <le faim tiier
uii dee cleiix officiers partisans, qiie le Il.oi iioiirrit et
pnyeinutileineiit depuis uii an. Si je ne fiiis rieil de ce
que je vous écris, n'en soyez pas siirpris. Au reste, il
faiit être foit t<iii6raire, ou bon ci~oyeii, poiii. tciitcr
cette besogne avec iuoiii d';lrtillcrie, iiioiiis de troii]~t!s,
qiie les assitgés, et uii cinhnrra~ horrible polir les vivres.
Ce qiie je vous écris est, Iiilur voiis seul. Mes coiiiyli-
ments h Foiitbriiiic.
Ne doutez pas, etc., eti:.,
Je lue flatte qiie voiia spl~roiiverez, iiioii cher cheva-
lier. que je voila écrivc sans ci'ri'moiiie, et qiie voiis voii-
disz bien iniiter cet cxeiiiple.
Bearn est a~~ivt, miin arLil1i:ric cst chnrg'esui, ÿeiit
trois bsteaiix ; j'en ai cent vingt-cinq prêts b poiter
mes vivres et mes truuties, quinze qui [loivent rue
suivre, trois joiira npri.s, riia subsistaiicc nssurte jiisqu'au
17 inclus. 1.e caiiip de M. de Rigaud doit Btre fourni,
d'ici jiisqii'su 8, la So.~re jnsqii'iiu 13 ; il cst avec
M. de Rigaud. Jepeiise qu'avcc trois foiiïs: ils peuveiit,