Page 26 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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n4cessoire oii voiis êtes. Je peiise que vous ferez bien ,
d'annoncer avec niystère et coiifideiice, que vous allez
opérer et marcher en avant, en ne laissant qu'urie partie
de votre nioiide ; cela cadrera arec In faiisse corifideiice
qiie je fais au majc11~-~6iierai. Mettez-y du mystère, et
laissez parveriir hnx sauvages, panni lesquels l'Anglais
peiit avoir dcs espiuii,q, qiie d'ici A peu ~ous i~~iirclierez
h 1'Anglois. S'il faut i112me faire qiielilues petits déta-
rliiimeiits, comme puiir reconnottre iiiie marche eii arniit,
pai la yart,ie oii l'on fiit, l'année deriiière, faites-le avec
cirronspectioii. Ce soiit des idees souiiiises A vos
rhflexions, et sur lesquelles, &I. le marquis de Vaudreuil
B qui j'ai commiiniqui! votre lettre, s'e~i i'einet h vot,re
prudence. Qu~nd voiis ne feriez, salis agir, que per-
suader le projet, ce seroit uii gaiid conp. l'arlez-eii
aux officiers, eoninie rempli de difficiilté, mais comnie si
M. le niarqiiis de Vaudreuil en avoit gi~ndr eiivic, et
cela en confidence, h deux oii trois (les priiiciriaiix.
Pour les sauvages, (il est) facile i leur Saire croire,
siikout eii conférant avec deiix ou trois rhefs Iroqiiois,
soiipqonn6s d'avoir relation avec les Apiiicis, sur In
possibilité, et les chemins tenir.
Voiis coniiaissez les sentiments niissi siiic&res qii'iii-
violnbles avec lesquels, etc., etc., etc.;
Faites copier par Heboul, sergent de la Iieiiie, et,
secrhtaire de lloquenianre, les ruiiiiites d'ordres, instrnc-
tious, consigne?. Ce u'est pas que cela en vaille la
peine ; niais je suis bieii aise de Irs avoir. Adiessez
Ir tout A Estève, mon secretaire.