Page 97 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Siipposoiin que l'enueiui  tente hriu  d8lis.rquenieiit h la
                                           riue &r>itr du  fleuve.  Comme il  pwit  le faire  en plii-
                                            sieurs endroits,  on ne  pourroit  toiis les  garder, et  çer-
                                            ta.irieruent il bhhlirn  sa descente et  mettra pied  tene
                                            Quel ohjjet  peut-il avoir 7  de  h~îiler et de  dAï-;ister le
                                            pays ; il y réussira  ; ruais, pour se purter  en avaiit, il
                                            perdra heaiicoiip  de inonilo.  Tioiit  m terra.in  est  conph
                                            par  des ri\-iéres, le pays est  coiioert  ile hois,  eii  bieii
                                            des endroits siiccptihlas à'enil~iiscsdee dans des dltili's
                                            ilvantngeus.  S'il deacend  i la  pointe de Lévis, ce  sera
                                            sans doute  pour  venir par  les ttii~cs i.t,:rhlir des 1,atte-
                                            rias B'hoiiilies devant Qii4bec.  Elles ne  pourr<int guSre
                                            111,oduirï d'effet  qur. siir  la  lasse-ville,  les  deus iives
                                            ,du fleuve  iitant  bloigri4ee l'une  ile l'autri:  de six cents
                                            toises.
                                              On dira peiit-?tre iiiie  dan3 Li  iiiiit, il8 ferciiit inonter
                                            des clialoul>cs et  linteaux  nu-dessus  de  Qiiebec, qii'ils
                                            psendroiit les troiipes et les passerorit sur ln rive gaiiche
                                            du fleuve,  nianirune  hazardi!e  ; car  leur  de~ceiite rie
                                            aeroit plus  suuteniie  par  leu  vaisseaux  da  guerrc,  ils
                                            srroieiit obliges de  laisser  uii  corps  nu  lieu  de rlGl,ai%
                                            pour  soiiteriir  et  recevoir  les  troupes  en  cae  qii'ellï?
                                            fussent  re~>oussi;es, et je  lie  pense  paj  qu'ils  piiiç.ieiit
                                            supposer  qu'ils  iic  trouveront  ilans  cette  partie  de la
                                            rive droite ilu  fleuve ni  troupe  ni  Canadiens.  Je se roi^
                                            dii sentiment qu'un  corps de quinze ceiits ou deux rnille
                                            hoiuriies, bons tireurs, tiien conimaiidés et bien  condiiirs,
                                            doit harceler l'eiincmi,  l'iri~~uibter da113  ses marches,  liii
                                            faire  perdre  heaucoiip  de  monde,  et  peut-êtruiiiZuie
                                            l'obligar  d'aba,udonner ses projets ùnris cette partie.
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