Page 12 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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L'abbréviation: Employée par un grand nombre de notaires, et parfois même d'une
façon excessive.
EX: au'e (autre), co'e (comme), f'e (femme), f're ou f.re (faire), f't ou f.t (fait), ho'e
(hornme),ob~'~ (obligeant) ou'e (outre), pard't (pardevant), aud. (audit), dud. (dudit), led.
(ledit), susd. (susdit).
Evidemment ces exemples ne sont qu'un très petit échantillon de toute la gamme de
mots abrégés qui peuvent être retrouves dans les actes notariés.
Les lettres avant une valeur numériaue: On voit que plusieurs notaires donnaient une
valeur numérique à certaines lettres. Dans le cas des dates, le millésime se lisait agbiC.
(1600) et agbiic.(1700). La valeur attribuée à chacune des lettres était la suivante:
g=10, b=5, i=l et le c representait la centaine. Ces valeurs se retrouvaient aussi lors
d'inventaires de biens;
Ex: un vieux fusil estimé à six livres ...... bi#
Les lettres parasites ou su~erflues: Ex: aage, achepteur, avecq, advenir, deffunct, dict,
faict, Québecq, revocquer scize, soubzsigné, tesmoin, ung, veufve, etc ...
Les sianes particuliers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire apar..
Le chiffre 8 qui etait employe dans certains mots amérindiens pour remplacer une
syllabe qui n'avait pas d'équivalence en français.
Ex: 8ta8ais (Outaouais)
Pour terminer nous soulignons que le notaire, écrivait souvent entre les lignes, soit pour
combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisait dans le texte. Lorsque ces cas
arrivent, nous mettons les lettres au niveau de l'exposant, ce qui place ces ajouts près
de l'interligne, donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte
original. Vous constaterez également que dans plusieurs de nos transcriptions nous
utilisons le au. à la place du av., ce qui peut parfois entrainer une certaine difficulté de
compréhension jusqu'à ce que l'habitude de l'oeil élimine ce petit problhme.