Page 12 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 16 - 1673-1685
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L'abbréviation:  Employée par  un grand  nombre de notaires, et  parfois même d'une

                       façon excessive.
                       EX:  au'e (autre), co'e  (comme), f'e (femme),  f're ou f.re  (faire),  f't  ou f.t  (fait),  ho'e
                       (homme),ob~'~ (obligeant) ou'e (outre), pard't (pardevant), aud. (audit), dud. (dudit), led.

                       (ledit), susd. (susdit).
                       Evidemment ces exemples ne sont qu'un très petit échantillon de toute la gamme de
                       mots abrégés qui peuvent btre retrouvés dans les actes notariés.
                       Les lettres avant une valeur numBriaue:  On voit que plusieurs notaires donnaient une

                       valeur numérique à certaines lettres. Dans le cas des dates, le millésime se lisait .gbiCn
                       (1600) et  .gbiicn(1700).  La valeur  attribuée à chacune des lettres était  la suivante:
                       g=10, b=5, i=l et  le c representait la centaine.  Ces valeurs se retrouvaient aussi lors
                       d'inventaires de biens;

                       Ex:  un vieux fusil estime à six livres ...... bi#


                       Les lettres   ara sites ou su~erflues: Ex:  aage, achepteur, avecq, advenir, deffunct, dict,
                       faict, Québecq, revocquer scize, soubzsigné, tesmoin, ung, veufve, etc ...



                       Les sianes ~articuliers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire .par,.
                       Le chiffre  8  qui  Btait  employB  dans  certains  mots amérindiens pour  remplacer  une

                       syllabe qui n'avait pas dlBquivalence en français.
                       Ex:  8ta8ais (Outaouais)


                       Pour terminer nous soulignons que le notaire, écrivait souvent entre les lignes, soit pour
                       combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisait dans le texte.  Lorsque ces cas

                       arrivent, nous mettons les lettres au niveau de l'exposant, ce qui place ces ajouts près
                       de i'interligne, donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte
                       original.  Vous  constaterez Bgalement que dans plusieurs de  nos transcriptions nous

                       utilisons le «un à la place du UV,,   ce qui peut parfois entrainer une certaine difficultd de
                       comprBhension jusqu'à ce que l'habitude de l'oeil élimine ce petit problème.
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