Page 9 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 13 - 1757-1764
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Avant le début  de notre bouleversement académique, la  lecture du
                    grec et du latin dans le texte établissait une subtile démarcation entre les personnes
                    que nous considérions alors comme plus cultivées. Cette image doit être reprise en

                    ce  qui concerne le  contenu  des  actes  anaens que nous ont  légué  les  générations
                    successives de Tabellion et des notaires établis en NouvelleFrance.
                    Cessons de conclure que les notaires des XW L" et XVIII émC  siècles écrivaient mal et
                    que leurs textes légaux se confondent par leur graphie, aux ordonnances médicales

                    que  doivent  comprendre  les  indispensables  pharmaciens.  Ces  hommes  de  loi
                    possédaient  souvent une belle  écriture que nous  ne  saurions imiter  de nos  jours.
                    Essayons seulement de reproduire le parafe de quelques-uns d'entre eux.
                    Toutefois, ce n'est  pas faire injure à leur mémoire que d'admettre nos limites à bien

                    saisir  le  contenu  de  cet  héritage  historique  qui  fait  honneur  à  la  profession
                    notariale.
                    Chacun d'entre nous est en mesure de relever le défi. Qu'ils  se lèvent ceux et celles
                    pour  qui  la  lecture  courante  de  ces  actes  n'a  plus  de  secret  et  nous  serions

                    agréablement surpris de  constater que ces  gens  font  partie  d'humbles  et  simples
                    chercheurs. Ayons une bonne  pensée à l'égard  des candidats enthousiastes qui ont
                    sombré dans le désespoir à la vue d'un acte manuscrit de Basset, d'Adhémar  ou de
                    l'original Cyr de Monmerqué.

                    Admirer  son  arbre  généalogique  structuré  grâce  aux  dernières  techniques  de
                    l'informatique  apporte fierté, satisfaction et un véritable sentiment d'appartenance
                    au  grand  mouvement  colonisateur  que  nos  ancêtres  ont  patiemment  poursuivi
                    pendant plus de trois siècles à l'échelle  d'un continent.

                    La  tâche  est  plus  complète,  le  squelette  généalogique  est  plus  charnu  lorsque
                    l'histoire  familiale est  rédigée. Et  pour  ce  faire,  il  est  indispensable  de  mettre  à
                    conmbution le contenu des milliers d'actes notariés rédigés quotidiennement  pour
                    harmoniser et légaliser les ententes intervenues.
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