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ges c'est-à-dire, tous les items mentioI1Œlés susdit devis aussitôt qu'ils seront achevés
si cela me convient et alors mes cautions seront déohargés d'autant.
12°-Tous les susdits owvrages livrables à dire d'experts et gens à ce connaissant et Il!chevés
en cinq années comme il est mentionné plus haut.
Dans le cas ou je pourrais faiTe plus d'ouvrage annuelilement que mentionné ci-dessus,
alors les synd~cs seront obligés de me foUl'Ilir des matériaux à la demande et en ce cas
je serai oblligé de les en prévenir trois mois d'avance, afin qu'ils puissent se munir de
matériaux en bon o:n:lre.
En considération des susdits ouvrages je les ferai ou ferai faire pour la somme de
neuf cents livres du cours 'actueJ, et sur cetJte somme, je serai obligé de fournir la peinture
huile térébenthine, pour peindre tout l'intérieur de l'Eg1lise y cOIIliPris bancs et clocher
c'est-à-dire trois couches et quatre couches seulemEIDt à la voûte.
Les syndics seront tenus de me payer la susdite somme en neuf années comme sui,t:
Cent cinquante livres courant pour la première année, c'est-à-dire cinquante livres susdit
cours en commençant l'ouvrage et le reste à mesure que 'l'ouvrage aVll!nœra, à ma demande
et cent livres même cours, annuellement jusqu'à ce que la dite somme de neuf cents livres
soit entièrement payée.
Tous les bois des échalfaudages sera fourni par les syndics al.lJSSi bien que tout le bois,
feITl.lil'es, vitre, mastic, cloux, etc. Enfin tous les matériaux nécessaires à la Iconstruction
des dits ouvrages à ma demande, sur la ,place, en bon ordre, reçus par moi, ou par mes
délégués.
Les syndics sexont aussi obligés de me prococer un endroit convenable pour travail1l.er
à l'abri avec mes ouvriers de manière à y pouvoir chll!uffer un poele en saison qu'il con-
viendra. Le contenu du susdit devis devra être exécuté par les parties intéressées à peine
de tous dommages, intérêts et dépens.
Signé et parwplhé des parties, des cautions intervenll!nts et des notaires à la Ma1baie,
ce premier avril 1841
A. Boucher Bellevihle G. 'I1remhlay, ptre Curé Frs. Guay
Ed. Tremblay N.P. Ignace CoUJturier X J. Galgné Ntre.
QU1ElliQUES SOUS-COiNTRATS
Jean Gagné, 4 juillet 1842
Sieur André Laberge, Cultivateur et menulSler, s'enga;ge à Antoine Boucher Beille-
ville de faire le lambrissage "sur toutes ses faces du dehors de l'ég1lise de Ste-Agnès, à
partir du rez-de-chaussée à aller à la couverture, à l'exception de la pwtie qui se trouve
dans la sacristie, de madriers d'un pouce et demi qui seront emboufettés ainsi que les
chll!peUes y oojoignan·t." A. Bel1e'Ville fournira tous les matériaux et les échalfaudages.
André Laberge COmmeIlJceTa dès aujourd'hui en quin:œ et devra Uvrer l'ouvrage fait au
goût de BeHeville, à la fin de septembre prochain. "CIe travail faIt pour six piastres
d'espagne par cent de mwier."
-2-
Jean Gagné, 2 juillet 1842
Laurent Gagné, couvreur en bardeaux, s'engage à Antoine Boucher BelleviHe "à cou-
vrir en tout et compil.ètement la couverture de l'église de Ste-Agnés, ainsi que les chrupclles
y adjoignant". Le travail devra être terminé par la fin de septembre. Le prix est de
15 livres et 10 chelins cour,ant.
-3-
Jean Gagné, 25 octobre 1842
Tout faire croire que l'architecte de Ste~Agnès a été Joseph-Romain Gagnon, MaHiI'e-
ATchitecte de l'Islet, car Antoine Boucl1er solde son compte avec lui en vertu d'un contrat
passé devant Maîtil'e Pj,erre-Cé~estin Fomnier, notaire. Le compte se montait à 24 livres,
10 chelins et 2 deniers. Il est aussi question dans cet aJcte, du toit de l'église "qui fait eau".
N.B .. -,J'ai relevé les actes précédents avec les mêmes tournures de pihrases afin d'en con-
server tout le charme.
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