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                                    LE
CHA\u00ceNON
\u00c9T\u00c9
2022
39
VILLAGES
DISPARUS
L\u2019
exploitation
foresti\u00e8re
et
les
tentatives
d
agriculture
permettront
\u00e0
une
communaut\u00e9
agricole
de
s
y
\u00e9tablir
vers
1875
Ce
village
\u00e9tabli
au
sommet
d
une
montagne
\u00e0
523
m\u00e8tres
d
altitude
et
situ\u00e9
sur
le
chemin
de
colonisation
Opeongo
Road
offre
une
vue
spectaculaire
\u00e0
plusieurs
kilom\u00e8tres
\u00e0
la
ronde
Foymount
aurait
m\u00eame
voulu
d\u00e9crocher
le
titre
de
point
culminant
de
l
Ontario
Mais
c
est
la
cr\u00eate
Ishpatina7
(Ishpatina
Ridge)
qui
d\u00e9tient
ce
titre
avec
un
sommet
s
\u00e9levant
\u00e0
693
m\u00e8tres
d
altitude
Foymount
trouve
ironiquement
un
second
souffle
avec
la
Guerre
froide
au
d\u00e9but
des
ann\u00e9es
1950
puisque
son
emplacement
\u00e9lev\u00e9
est
un
endroit
id\u00e9al
pour
l
\u00e9tablissement
d
une
base
militaire
de
surveillance
radar8
En
1950
on
commence
la
construction
des
installations
de
la
RCAF
Station
Foymount9
qui
se
terminera
en
1952
Les
archives
et
les
sources
historiques
font
\u00e9tat
de
plusieurs
patronymes
francophones
notamment
Roy,
St-Louis
St-Cyr,
Voisin
Gagnon
B\u00e9langer,
Renaud
et
Gibeault
7
\u00ab
Cr\u00eate
Ishpatina
\u00bb
Wikip\u00e9dia
https
//fr
wikipedia
org/wiki/
Cr%C3%AAte_Ishpatina
consult\u00e9
le
11
mai
2022
8
Un
auteur
franco-ontarien
Paul
Ozorak
a
publi\u00e9
en
1999
un
r\u00e9pertoire
d
installations
militaires
abandonn\u00e9es
Abandoned
Military
Installations
of
Canada
volume
1
Ontario
Ottawa
Ontario
1999
publi\u00e9
par
l
auteur
1991
p
72
9
Royal
Canadian
Air
Force
(RCAF)
en
fran\u00e7ais
Aviation
royale
canadienne
(ARC)
En
plus
des
installations
militaires
ce
village
est
dot\u00e9
de
plusieurs
immeubles
\u00e0
logements
d
une
\u00e9cole
d
une
biblioth\u00e8que
et
d
un
gymnase
Une
station
de
ski
en
hiver
et
des
lacs
\u00e0
proximit\u00e9
offrent
des
occasions
de
loisirs
et
de
vill\u00e9giature
tant
pour
le
personnel
militaire
que
pour
les
employ\u00e9s
civils
L\u2019
approvisionnement
en
eau
provient
d
un
lac
voisin
et
le
syst\u00e8me
d
\u00e9gouts
est
lui
aussi
autosuffisant
pour
cette
communaut\u00e9
grandissante10
Bref
les
deux
d\u00e9cennies
suivantes
seront
une
p\u00e9riode
d
expansion
et
de
prosp\u00e9rit\u00e9
pour
les
quelques
200
habitants
de
Foymount
Au
d\u00e9but
des
ann\u00e9es
1970
l
av\u00e8nement
de
la
surveillance
par
satellite
et
des
missiles
guid\u00e9s
font
que
CFS
Foymount11
perd
sa
raison
d
\u00eatre
La
base
ferme
le
1er
septembre
1974
entra\u00eenant
la
disparition
de
pr\u00e8s
d
une
centaine
d
emplois
civils
Pourtant
ce
petit
hameau
sera
appel\u00e9
\u00e0
rena\u00eetre
\u00e0
plusieurs
reprises
En
1982
un
homme
d
affaires
torontois
ach\u00e8te
une
des
casernes
de
la
base
et
y
installe
une
usine
de
v\u00eatements
et
d
\u00e9quipement
de
plein
air,
sous
licence
de
Sierra
Designs
L\u2019
usine
sera
pendant
plusieurs
ann\u00e9es
un
des
principaux
employeurs
de
la
r\u00e9gion
s
\u00e9tendant
entre
Pembroke
et
Renfrew.
10
Ron
Brown
Ontario
s
Ghost
Town
Heritage
Boston
Mills
Press
2021
p
39
11
Canadian
Forces
Station
(CFS)
en
fran\u00e7ais
Station
des
forces
canadiennes
(SFC)
\u00c9l\u00e8ves
de
l
\u00e9cole
de
D\u00e9saulniers
Photo
Collection
de
la
Soci\u00e9t\u00e9
historique
de
Field
domaine
public
\u00c9cole
s\u00e9par\u00e9e
de
Lemieux
vers
1920
Photo
sauv\u00e9e
en
1978
du
Centre
culturel
de
Sainte-Famille
Photo
Biblioth\u00e8que
publique
de
Clarence-Rockland
domaine
public

                                
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