Page 203 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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SECTION H.-FINANOES DE LA Pl~OVINCI<;.



           Sur les dix départem@nt.s qui se partagent l'administration de la
      province, il en est un dont l'uni tue souei est de s'occuper de la p~Lrtie
       fiMmcière en général et qui est chargé de la comptabiJjté des divers
      services du gouverne'ment provincial: c'est 1 département du 'l'résor.
        haque année, letl'ésorier, en exposant le projet de budget à ItL Légis-
      lature, dépose sur la table de l'Assemb[ée législative, le rapport des
      comptes publics en déta,il.                     0

           Les quelques tabl aux suivants permettent de faire une étude
      succincte de l'état financier de la province de Québec.

           Les deux états qui suivent cet exposé indiquent sommairement, le
      premier: les· revenus ordinaires et les dépens s ordinair s, suivis des
      excédents ou des déficits, suivant le cas, depui la  onfédération (1867)
      jusqu'à l'exercice financier se terminant le 30 juin 1Q20 ; le deuxième:
      la dc.tte fondée et les dépôts temporaires de la province de Québec,
      par périodes quinquennales à partir de 1876-77 jusqu'à 1896~97, et
      ensuite pour chaqu      exercice financier annuel.   De 1 67 à 1874, la
      province est administrée à mûme ses revenus.     Ce n'est qu' n 1874-75
       que le gouvernement de BOllchervill     contracta un premier enprunt
      de $3,893,333.34; deux ans après, il fit un second emprunt de $4,185,-
      333.33; le troisième emprunt fut accompli sous le gouvernement .Joly,
      pour la somme de $3,000,000., en 1878-79.

           Ori remarquera que, depuis 1898-99, à partir de l'administration
      Marchand d même que sous le l'egn de ses suce sseurs, les gouverne-
      ments Parent et Gouin, l' xercice financier annuel s' st toujours. et
      invariablement soldé par un excédent des recettes SUI" les dép nses.

           En 1 67, les revenus ordinaires n'atteignaient pas même un million
      et demi. Vingt-cinq ans après (1891-92), sous de Bouch l'ville, on per-
      cevait près de troi millions et demi, soit une augmentation de pl' s de
      150% pendant ce quart d siècle.

          De 1891-92 'à, 1919-20, l'encaisse est passée de $3,458,403.85 à.
      $14,472,650.87, soit une augmentation en nombre absolu de $11,014,247.02
      au cours de cette période.
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