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PISCICULTURE                              445

                         la solllcitude du gouvern@l1lenL Jfdéral.  Il y a actuellement, sous le
                         contrôle du gouvernement du Cnnf1da, au delà de cinquante frayères
                         disséminf0s de~ côtes de l'Atlantique jusqu'à celles du Pacifique,

                             Quatre de ces établissements, dont l'exploitation s'est faite sous
                         l'n.utoJ'ité du gouv('l'm~Inent fédéral jusqu'en 1915, ont depuls été trans-
                         férés 'LU gouvernenllJrJt de la province de Québec.  L'un d'eux, situé à
                         St-Alexis des Monts, comté d    MaAkinollg(~, avait ét(~ rmustruit, il y a
                         quelqu8R annécR, par M. Chal"'1eR 8imp on, millionnaire de New-York,
                         qui pos::lùde à St Alexis une magnifique propriété où il vient l'éside)'
                         durant la plus grande partie de l'année.   Apn':H avoir peuplé ses Jacs
                         avec les produits d fla frayèl'p, il a. fait cadeau de cellc-01 au gouverne-
                         ment,   Les trQhi autl  établissements de piseîculture, situés respective-
                         ment au Lac Tremhlnnt" d.a.ns le parc de la Montagne Tremblrmte, au
                         lacMagogol,nuJacLyster,pr(\::;des moulin~ Je Baldwin, comté de Stan-
                         stead, furent fond(':-:l par le gouverUOll10nt fédéral, puiti t.ransff1'0A à la
                         province lorsque le gouv<'Tnement d'Ottawa d(\~:ida ùe ne plus s'occuper
                         de leur fonctionnoment.  La province avait, au 30 juin 1916, eu l'affaire
                         en mains depuiK 1llOillH d'un an qu<' d(\j:\ ellè avait til'(~ de ces fmyèrcA près
                         de deux Inillions de jelllws poissons pour ('n fail'(~ la diRt,ribut,ion.  ~ual­
                         quc:,;-uns avaient atteint la longueur dll doigt, rmLit> la ' o,nù.c partie
                         n'Mlllt encorf\ .ue du fretin.  Les l'rayèreK ayant pour but de maintenir
                         la quantité d  pois~on dt! j'uhlc dan 1'8 eaux d_ lu provInce, les pro-
                         pri6taires parLiclllicTs, l ' clubs ou au rE'~ Locatain:,. de lacs ou de cours
                         d'eau ont à payer $1.20 le mille pour le menu fretin provenant des
                         frayères, et $12.50 le milk pour les poissol1:'; de la 1011/2:u ur du doigt,
                        avec en sus les fmit> enti('r~ ùe distribution fit le:-; dépenf:l t:l Je.. ollicil'l's
                        chargés de t'aire la livrai~on.

                             Le poiRson dont ln province favorif'l', el surveille b multiplication
                        est la truite d.e COUI'K d'eau (Salvehnus fontinalis), la truite de la~ ou
                         truite saum,onée, rOlllmunémfmt a.pvnl~p (Crislivomes Narnayoush), et
                        un peu d   saumon (Salmo sala?').   On se pl'OCUI'l! h~K wufs de la truifn
                         ,aumoll('f' IIl"ill'ipal('Illt'llt chez les ('omml'rçilll'tti pt'cheurs cl, la Baie
                        Georgienne,   Ceux de la truite de cours d'eau sont, f-l.lltaTlt que pOKl-libl',
                        récolté.' par les officiers dHS ét·;tbli  ·ment  de pi.'cicuLture dans les lae.:
                        et 1   rivièr. ù l'époque du frai.   L    eaux qui fournissent ainsi l{'s
                        poissons reproducteurR bénéficient lal'~ nent de l'iut rvention des frayè-
                        l' .' Les'u.iet.~ débarrassés de leurs œufs sont l'emi' en liberté Da.ns avoir
                        aucunement souffert, e' 2.5 pal' cent de tou~ les crufs obtenus sont rem-
                        placés pHr un nombr égo,] de petits POiSSOllf-l; tn,ndiR que, dans k cours
                        ol'dinain~ des choses, pas six pal' c n "  d'après cf'l'tuine nutol'lt/!S, pas
                        même un par cent- des œuf;:; dép )8~8 naturellement par l   poissons ne
                        parviennent à éclol:liun et IH proportion des petits poisiSuns qui se rendent
                        à maturité est, cela va sa,ns dire, beaucoup moindre lllleOl'P.
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