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INDUSTR1E FORESTIÈRE 437
PULPE MÉCANIQUE.
L€!:i boi,~ 'ont apporOd à. l'usine, soit pal' es.u, f'(ji~ par chemin de fer,
'puls dirig's vers la scit~I'ie pour y être tronçonnés en billons
·de 16 à 24 pouoe,' de longueur, suivant h largeur des meule du
défibreur. Aujourd'hul on emploie, au heu d'ulle scie unique, pour
faire le tronçonna.gl'., un groupe de lames, de sorte que ae travail e fait
beaucoup pluti rnpidement. Le bois e:j éC01'cé immédlatement nprès le
débitfbge lorsqu'il doit être utilisé dans un bref d(~lai; lt'lt1i~ comme il
est néce.:saire d'a!:isurcI' l'a.pproviisillnncment d~ l'usine pendant l'hiver,
on établit ct ';0; arnonCflJlements énor.lllc's de bois aux environ. de la
fabrique; lcf' bois devant être r 'pris au fur et :\ IlleSure des besoins.
Pour amener le bois de la scierip, aux éC01'ceurs ou uux dép(ltf; d'empile-
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ment, on emploie divers syst mflS de convoyeUl"8 il, nh:ûn, sans hn.
Dans quelque~ cas, le bois est écorcé dans la forêt à l'époque de la
mont.(~e de la sève; ceci donne le minimum de déchets. L'écorçage
mécanique se fait en !:iU !:iel'vant de disques mobile. 1 portant des couteaux
sur leur face extérieure; le bois est appuyé contre ces dis ues qui tour-
nent dans le sens vertical à. une trvR i!,'rande vi se. IJ' déchets sont
plrés à l'intérieur par un dispositif particulier t conduits énéralement
aux chaudière. pour servir au ehauffn n de l'établissement. Les
déchetR provenant de l'écorçngc mécanique sont énormes et ceci aug-
TIlenk d'nutant Je coût du boi8 qui déFL est misez (~levé. Depuis une
couple d'années, on se sert de tambours t'ip(~ei:lUx cla.ns lCR4.unIs \0,S
billolU'\ tOUI'll()l\t en p:r'()fHmCe de la vapeur; on obtient ninsi 1111 éeort;:tge
très satisfaisant et qui comporte moins de déchets que J'auf,re mode.
D1~:I"IBRAGE
Les bois pnssent onsuite à la salle des défibreurs pour y être moulus
ou râpés ou dMlbl'és. A venir jllH1lu'à Cns derni(~I'():-J années, \('S défi-
breurs (:ollflistaient en cles machines verticales portant une llleuln ('Jl
grès, de 24 à 30 pouces d'épaisseur et de 50 à 60 poueCiei de dia.mètre,
montée sur un arbre de couche horizontal ou verti.cal et aetionnée par
une turbine ou un moteur électrique. Le plus SOllvent, le~ défibreurs
travaillant en couple ou par lots de trois, un seul ouvrier s'occupe de
leur fournir le bois néce aire, Autour de la meule, sont distribuées
deux ou trois ouvertures servant à l'introduction du bois, qui est ensuite
pressé contre la meule, par le piston d'une pompe hydraulique. De
plus, on s'assure d'un jet d'eau plus ou moins abondant pour empêcher
la meule de trop chauffer. La rotation de la meule produit un râpage,
un désagl't~gementdes fibres du bois, et cette sorte de mouture est empor-