Page 427 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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plus d'un million et demi de c1011ar~J et fait ainsi œuvre véritablement
utile pOUT tous, puisqu'en fin dt: compte ce revenu conf'.idérable l'end
pORsibles de nouvell~f' entreprises de tr:waux publics, permet d't'tendre
,et ù'amélio1'01' les routes et puisque, 'ans lui, l'agriculture et l'elli"0igne-
ment, importants factnurs du bien être matériel et intellectuel d'un
peuple, ne pourraient se développer aussi ntpidement qu'ils le font
ailleurs.
Le fleuve St-Laurent, dans sa r~OUl'se vers l'Atlantique, partage la
province cl, Québec cl deux zôn('~ mOlltagneu 'P.. d'inrgalp, superticie,
a~p. z diff rente,' l'une de l'autre sous le rapport du climat, du sol et
de la phYlSionomiEl, partant au point de vue de ln production et de l'in-
{lustrie; forestièn', pOUl' pt,rc tl'aitées séparément.
2,-Zone de la 7)luin(',.
Entre ces deux r )ol;illns rnonl,u.rrneuses s'interpose une plaine cuns-
titu«(l d'aUuvioll~ tr's fertiles, .?e développant (~n tt'lTllhhC des deux
côtés du fleuvo. tia forme /1,'('n(~rule se rap)Jt'Oche a'sez d celle d'un
triangle, ayant p.a bai'€ à la frontirre ontm'irnne, se~ c.6téa conp.titué:,;,
au nord, pal' les Laurentides et, au sud, par la clulÎne des Alléghanys
~t dont k ~ommet, :\ l'est, vient buter entre cc~ deux cklÎ.lleS de monta-
gnes <.J.ui, dans le voisinage du Rf uenay, bordent, 'fJour ainsi dir , le
St-Laurent, Dans la pad.e lu p~us hnge de cette plaine slll'gissent,
isolés les uns desftutrcs, l 'rnOl1t~ "régicl1,''', <.le furme conique, diRposés
suiv nt une: li ne nor j·oue. t sud-est), et dont l~\K plu.' import.ant. sont le
Mont Belo'il et le ~ont Royal. C"~:-;t danK cett.e n~p;ion qlll~ h':,; premi(\res
tentativPI" de colonisation ont ét(, f:1iI,p:-, que ks premiers pt:l,blissements
agricoles ont été fond{\s et que 1ft plu']J:ll't des conc 'ionR H€i~llurj:11es
.,.. sont déveloI POUl' ('(':-; rai:-;ons, et, surtout, parce que le sol y
est d'lme grande f'T,tilil>é, 1:1 t'ulturc a fait dan ceHt' région d(':) progrès
remarquabll'R. Ce' pl'op;l'ès, elle n'a. pu l('s réalis<",r, toutl'foih, qu'au
dépen, de la 1'01'01;. 1Ja superfici0 rte cellp-ci a dOllC, dl'puis le::; premiers
jounl de la colonie, diminué con,;idérablement, dans la mesul'e Ol) g'ftU-
crois. ait l'aire cultiv,c. Elle ne forme pas lin tout continu, mais se
compose d'un très grand nombre de bosqu t OÙ]eh bois feuillus sem-
blernent prédominer. Ici et là, cependant, on 1'011('011t1'e dei' massifs
forestier::; d'un<" fI,Rsez grand 'itcndue et d'une richeSRf' relUarquablf,
dont 1· limite:; coïncident pl' sque avec 11"',.., frontière' d'ancienne~
cone ~ionH f;(~igneurial,'. A ce point de vue, la Seigneurie de Lot-
binièr llértte d''Itre 'itée. Cette zone est., à proprement parler,' la zone
des bois de particuliers.
Si l'on consulte le tableau V ci-après, on se rendra compte
que, même dall~ les (~OI1lt('h où l'iIlc!tlstrie agricok f'. L tf(>i;l développée,