Page 363 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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SEC'1'ION K.- ,8ISTANCE.
Insiùul'/'uns d'Assistance.
Le Bureau des Statistiqu<~sa continué, en 1915, son enquête a.nnuelle
sur les institutions ' sistance dans la province de Québec.
Ce travail e~t partagé en trois parties distinctes, à savoir
1°) Les statistiques des hôpi taux et sanatoria;
2°) Les statistique. dG,' autres institutions d'assisl.ance: hospices,
·orphelinats, asiles, crèches, refuges, etc.
3°) La Société St-Vincent de Paul.
Autrefois, il n'y fLvait que les recells<'H\<ml" fait:-; à tous les dix ans,
par les fLutorités fédt'imlcR, qui fourniRRaient quelques l'enR~i~nements
statistiques sur les inRtitutions d'assisbnce, ren:-;eignements plutôt
Ilu\igrm,, d'ailleurs, puisqu'ils ne donn::ücnt qun le nombre d'établisse-
ments, leur nature et le nombre de p J'sonnes assistées.
Comme on pourra en juger par les pages suivantes, le Bureau d. :s
Statistiques a POll~~é plus loin son investigation à cn propos" et l'on s it
maintenant quelles sont les maisons qui prennent soin dns malades,
-dUR IblpSSP:-4, des invalides ou des incurabll:H i qui reçolvent les dl~lai:-;:-;('s
de la fortune: vieillal'ds, orphelins, enfants a1.wIld<mnt'is ; :Lus'i, l'œuvre
de bienfaisance accomplil' pa.r les conférences de la 8oei6t(~ Dt-Vinc(~nt
de Paul, dont les rilJltiiicntions s'étendent dans toute la pl'ovinc\~ de
-Québec.
Un p;mnd nombre de ces instit.utioIlH d'assil:ltance sont inscrites au
budgnt, ofliciel de la province, d<~ mèmp qu'à celui deR nunicipalités
où elles sont situ(~eti. Tout,efois, il faut admeUrn que la majorité de:
ces ] l[dso,ri~ :-:lont souknUUR de la charité publique. La valeur de~
services qu'elln8 donnentel:Jt hautement appréciée par la populat~on,
Presque toutes ces institutions sont dir-igérs par des communautés
religieuses qui donnent leurs servi -s gratuitement. La pLLilanthropie
anglaise a pourvu les grande~ villes de magnifiques établi. ements'
pour le soin de leurs compatriote,'.
A tous les jours, on voit surgir dans la province de Québec de
nouveaux éta.blissements d'a."i~i..t.fI,ncè et l'on pell'c afIi.rmer que nulle
infortune ne reste sans secours quand ell e''t dig;ne de pitié.