Page 212 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

SEC'J'lON E.-COJ.JONIRATIüN.

SmiS le régime angla1:, depm:s J76'0 jusqu'à nos Jours (l).
a.) Région.s de colonisation.
Aprè: la contlll"t d la Nouvoll -l<'rl1nce (2), les Anglais avaient
respect.é 1 r gin1e de ln. t 'D1Il'fl ignrllTit le pour les terre:,; dé,jù, conc(~­
déc, , llud' il ne l'ét.endirent pa au Jélà. et lorscpl'à l:1 ~lIite de lu. guelTe
de l'ind p nü nc~, le UOllvenl 'meuL anglu.is voulut ['écompell~t..r J "
10yalistB a]l éricains qui lui ·t.aient r t s fidèles, illeUl' donna des teJ'I'
en "propriété Libre" (fI', Lm l enJnJllOU 'incca.ge) dans la province du
Haut-Ca.uad.a Ont/trio) 1. cl s le" li -IHtltons de l'Est" de la provinr.e
du Bai"l-Cnnadn, (aujourd'hui appel 'elIB de QuélJec.)
Mail:l, déjù) bien nvan la distribu'!,ion faite aux loyn.listes, l'Exécutif
(~olonia.l a.vait. commanc livrer cl, graflde étendu. dll dom:èin 'Publ,e
encore inollitc fi. des aCCUpl.Lrnur· e 1:('rre J HaD' le forcer ft L 3 s établir
sou" pcin do confison.tion. . i i) b {( ompagnie des Terrü~ cie l'Am{'-
l'iqlle Rl'iktllllÏque" en avaît reçu pOUl' sa part ouo,oua ae1'(~~ (:n. Dr~
17!l;~ à 1 11, plus de troil'l million: d'n,crc.-· de t !'l'es IJubliqllc:-l a,vainrlli (~t.l~
distribuée à deux c ntt> ÜW01'j,', dont. qu~lque, -un' eurent ju.squ':\ 60,000
ou '0,000 :wl'es Gtmeun; le A'llUVOrtl ur lui-m me, sir Robprl Shol' ~ 1il-
nes, en prenait, !Jour ,'U par eulem Jlt., 70,000 acres. Dès lors l 'acca-
pureurs n'eur .nt pills qU'LUI ubjet: t ndr€! du temps une uugmûlltation
dan. la v leur des terres, tout, en "ue ant l'occasion d'unE'. bonne spécu-
lation. De lu sorie, tes domail1P, rubés:\ La colonis tion et conf:; .rvéo;
ft leu!' état. nuvft ,.' rVaient de bal'rierc pour emp cher les colons de
pénéLrel' plu' a unt da l'int rieur ùu pn.Yfl.
Pendant pl' 8 J'un emi- i'cle l>t{ plus r~voltantsabus de la pMt d
dét teurs du do l[:line pllhli ont t perpétrés dans les "Cantons de
l'E ~", ItL région la plu. voilies tilts-Uni.:, et. cela mftlgr6 la march
inélucÜ'tble du progr ,m:Llgr(~ l'ollvcl'I,Ul'e des routes, La conl:ltruction. cl
voie::; ferré. t l' XL nsiull li> l'agriculture, qui en était la conséquencl'.
'l'ous le,' mélfloirel> du temps, tous 1 rapports d _ comitl~tl ::;péciaux
nommés pal' la ·barnbl'e pOIll' s' .nquél'Îr de::; .htits et cl la situation sont
remplis de con. Lntutioll:-i <.l'Ull Lat de (~h()ses pnrfaitement reconnu, roui,;
inutilem 'ni cu battu, ù cau,' de l'ttJYtthie ueR hommes au pouvoir, et,
dan, p!ll:'lieur' cas, Je conniv .lICf' ,,,et: eux.
Enfin, II: cl rp; '(mut, prit n main la ca,w,e <l colons, et un8 véri-
table croisaùe "org', niRIrL pOllr ' mp'\chcr le: force vitales du peupl
canadien df' fI'écouler chez une nation étmng(;re, D n:; nne hrochur
publiée en 1S.)l et ::-igné pal' nouz mi -"ionnn.ire e Cantons de l'E. t,
OH anda,il, énorgiquement 1::1, SUppl' _'" ion du monop< le ries terres, que
l'on eonsidérait comme la prilwipal ' Cl1U C rie l'émigrat.ion deR Canadiens
aux Etat. -Dili. et l'on in iqunit de.' tiolution' faciles, délinitiveR d la,
quc:,tion' lnai. c fut encore peine penlue, et tout l'effort des amis de la
colonisation dut se portet' vers d'nutr . pm'tie' de la proviuce 'ncore

~ r.
Tl\Iblié l'n' 1" df:po.rt.cmont do l'Alrioultllro do IR provloe" lie Québ,"o.