Page 21 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

prend à maman en lui disant 'qu'elle élève mal ses enfants*.
Alors maman lui dit qu'elle fait son possible parce qu'il
n'est janiais là.
Une fois, J'avals montré à Thomas un bÔ1é qui ressem-
blait aux yeux de Pompon. Comme papa était à la maison,
fl nous avait dit de ne pas dire ebôlé., mais plutôt .bille. ou
.niarbre.. Alors Jean-Benoît, qui était aussi à la maison, a
dit: .Pompon, fl n'cn a pas de biües, c'est une petite me!.
J'ai pas compris, mais papa s'est &hé. Ii a envoyé Jean-
Benoît réîléchir dans sa chambre.

Tous les jm, Je me raids à pied à l'école du village. Je
sui4 en troisième année, dam la classe de mademoiselle
Charlebois, la maîtresse qui a des souliers rouges. L'école
n'est pas trop loin, même si nous demeurons au bout du
village; à ce bout-ci, je veux dire, parce qu'à l'autre bout,
c'est la ferme des Harvey. Nous, c'est le bout d'en haut; eux,
c'est le bout d'ai bas.
L'école, c'est passé le magasin Pelletier. Elle est juste
ai hce de l'égiise, mals je suis le plus loin du boiit d'en
haut, ça prcnd un peu de temps. En mhant, ça me prend
environ un quart d'heure; à la course, moins de dix minu-
b.
Le midi, je repars de la maison vers midi et demi. La
cloche sonne à une heure. Des fois, je vais rejoindre mes
amis dans la cm de l'école. D'autres fois, Je vais flâner le
long du niisseaii. Duaiit l'hiver, J'ai pris l'habitude de
passer par l'église en revenant de dîner pour réciter un ou
deux de vous salue Marie.. C'est pour me récliauffer un peu
avant d'aller niaiser avec tout le monde dans la cm de
l'école.
L'hive~, on ne joue à rien. On fait juste se ti~er des
mottes de ndge et moi. je n'aime pas ça parce que Je n'ai pas
assez de ~xlsou*. C'est pour ça que je vais me réchader à