Page 79 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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AARON HART 81
ter à resserrer davantage les obligations de la fa-
mille Niverville.
A l'inventaire que le Chevalier fit de ses biens
le 3 septembre 1799, la dette envers le marchand
juif se chiffrait à trois mille six cents livres. En
1800, l'année de sa mort, Hart prit de nouvelles
précautions pour s'assurer sa part en espèces d'un
si bel héritage, dans lequel pourtant il avait déjà
suffisamment grugé. Le 11 mars, deux des jeunes
filles du chevalier, Marguerite et Monique, ven-
dent à Aaron Hart tous leurs droits de propriété
des biens mobiliers et immobiliers dans la succes-
sion de leur père. Le prix fixé est de sept cent
vingt livres dont cent quatre-vingt livres ."sont
pour dettes déjà dues en argent avancé" et la ba-
lance, cinq cent quarante livres, payable à vue.
Quelques mois plus tard, le 29 juillet, une autre
des jeunes filles, Magdeleine, est à son tour prise
au piège. Elle emprunte de Hart la somme de
vingt-sept livres onze chelins, qu'elle "s'engage
à payer d'huy à six mois avec intérêt a six pour
cent." En garantie, "elle affecte et hypothèque
tous ses droits de propriété dans la succession de
son père." En 1814, l'hypothèque subsistait encore,
au nom de Moses Hart.