Page 7 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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dienne-française, fondée eti octobre 1943 par le père Archange God-
bout, o.f.m., généalogiste de réputation internationale. Cette société
a accueilli, depuis sa fondarion, plus de 8 000 membres. Elle en
compte actuellement 2 800, tous actifs. Près de 200 abonnés
(bibliothèques, universités, dépôts d'archives, sociCiCs d'histoire et
de généalogie, etc.) reçoivent sa revue 1Mémoires, pub1 iée quatre
fois par année. Sa bibliothèque renferme plus d'un millier de réper-
toires de mariages, plusieurs millions de fiches, des rnicrofilms~ des
manuscrits, des histoires de familles, des monographies de
paroisses, des revues généalogiques, ainsi que des ouvrages de
référence ou d'histoire.
Depuis 1961. plusieurs aumes sociétés de généalogie 0n.r vu le
jour er se sont iniplarirées dans différenies regions du Québec. Cetie
prolifération a amené, en 1985. la création d'une Fédération des
sociétés de généalogie.
Si 1û philatélie est reconnue comme le passe-temps le plus
populaire qui soit à l'échelle mondiale. la généalogie arrive bonne
seconde. Nous avons pu constater que les généalogistes étaient,
pour la plupart, des «collectionneurs d'ancêtresu. Bon nombre
d'entre eux possèdent d'autres collections: tiinbres-poste, cartes à
jouer aux emblèmes originaux, armoiries, gravures, cartes postales,
papillons. statuettes, etc. Pour eux, le plaisir de retrouver le lieu et
la date d'uti mariage longtemps recherché équivaut à celui
qu'dprouve le collectionneur qui peut enfin se payer le luxe d'un objet
rare qu'il convoite depuis très longtemps.
S'il esr vrai que la vie d'aujourd'hui est onéreuse, la possibilité
de s'offrir une identité vériiable. 5 prix modique, est cenainement un
attrait lorsque vient le temps de commencer son enquête familiale.
La genéalogje, telle qu'on la conçoir, ne se limite plus h étaler
une longue lisre de noms, de dates et de lieux. Ce travail doit néces-
sairement s'accomplir au dkbut de toute recherche puisqu'il s'agit du
squeletie sur lequel viendra s'ajouter ta chair, c'est-à-dire l'histoire
de famille. Cette dernière sera constituée par les renseignements
recueilljs sur chacun de ces ancêtres venus, il y a un ou deux siècles,
coloniser ce qui était pour eux la lointaine Amérique. Un pays se
bâtit peu à peu grâce aux efforts conjugués de ses habitants: decou-
vreurs, défricheurs, bitisseurs, agriculteurs, artisans, négociants et
voyageurs. Tous, du plus hiirnble au plus puissant, ont contribué à
édifier ce beau pays qui est le nôtre. C'est pourquoi Les génkalo-